Société
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La traite des personnes prend des allures préoccupantes selon les autorités ivoiriennes qui affichent leur détermination à éliminer le phénomène.
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Pour y faire face, le gouvernement ivoirien a pris certaines dispositions pour renforcer le processus de lutte.
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné à l’issue du conseil des ministres, a dénoncé un phénomène de traite, d’exploitation et des pires formes de travail des personnes, notamment des jeunes filles qui prend des proportions préoccupantes en dépit des actions menées par le gouvernement pour respecter les Droits de l’Homme.
Selon M. Koné, de jeunes émigrants ivoiriens font l'objet d'un "vaste trafic transfrontalier" dans lequel ils sont "trompés, vendus et soumis à des traitements s'apparentant à l'esclavage".
Le porte-parole du gouvernement a aussi souligné que les jeunes filles sont notamment "contraintes à des pratiques déshonorantes et dégradantes au mépris de leurs droits".
Le gouvernement ivoirien a de ce fait annoncé la création d'un comité national de lutte contre la traite, l'exploitation, et les pires formes de travail des personnes.
Selon la ministre ivoirienne de la solidarité, Mme Ouloto, il s’agit de traquer les trafiquants sans faiblesse.
‘’Des trafiquants qui opèrent sous le couvert de sociétés dites spécialisées dans le conseil et l'assistance en migration internationale et d'ONG confessionnelles, et qui s'érigent en centres de recrutement d'adolescentes ivoiriennes pour des aventures qui virent souvent au cauchemar" a-t-elle poursuivi.
En 2012, la Côte d'Ivoire a investi près de 7,2 millions de dollars dans des enquêtes sur la présence des enfants dans les plantations de cacao et dans la réalisation d'infrastructures dans les zones de production en vue d'extraire les enfants des plantations.
Eric K.
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