Politique
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La Présidente de transition en Centrafrique, Catherine Samba Panza, a rencontré une délégation des Anti-Balaka le samedi 11 octobre. Au terme des échanges, un accord aurait été trouvé avec le pouvoir, si bien que ceux qui demandaient autrefois la démission de Mme Samba Panza, en lieu et place, ont soumis quatre revendications presque acceptées toutes, voire plus, par la Présidente de transition.
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Aussitôt les anti-Balaka se sont engagés "à observer une trêve et à demander à leurs partisans de ne plus descendre dans la rue". Libération des responsables anti-Balaka "arbitrairement arrêtés", mettre fin aux discriminations dont sont victimes les éléments anti-Balaka "pour rien à cause de leur nom", la démission du gouvernement et la prise en compte des anti-Balaka dans le Conseil National de Transition (CNT). Telles ont été les quatre revendications posées par la délégation des anti-Balaka, énumérées par leur conseiller politique et porte-parole Alfred le Grand Ngaya. Et il parle de la réaction de la présidente Catherine Samba Panza.
D’abord, pour le premier point, Mme Samba Panza "a donné sa parole d’honneur", sauf qu’elle a rappelé que "seuls ceux qui n'ont aucun dossier en justice pourraient être libérés". Ensuite, sur le second point, "Catherine Samba-Panza nous a recommandé de persuader nos éléments de ne pas causer de scandale". Après, en ce qui concerne le troisième point, la Présidente a opposé un refus catégorique, mais en nuançant "qu’au lieu de s’en prendre aux institutions, autant résoudre les problèmes". Et enfin, relativement au dernier point posé par les anti-Balaka, il a été promis la mise en place d’une commission devant plancher sur "la formule qui puisse permettre de résoudre le problème afin d’éviter de modifier la Charte constitutionnelle".
Par ailleurs, suite au limogeage de deux cadres anti-Balaka, l'un à la présidence, l'autre au ministère de la Défense, des postes compensatoires ont été promis aux anti-Balaka.
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