Société
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Des volontaires et des équipes de secours de la Croix-Rouge centrafricaine ont été la cible hier mercredi de menaces ouvertes et directes, dues à une mauvaise perception de ses activités de récupération des corps des victimes de la nouvelle flambée de violence, par une partie de la population, qui a ainsi bloqué son action.
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Pour ce que l’on sait, dans ces moments très difficiles pour les habitants de la capitale, et en l’absence de services publics en mesure de s’en charger, la Croix-Rouge centrafricaine, avec l’appui de ses partenaires – dont le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) –, fait tout son possible pour récupérer les dépouilles des personnes tuées dans les violences afin que leurs familles puissent les inhumer dans le respect de la dignité humaine et des rituels. Quant aux blessés, ils sont évacués puis transférés vers les centres médicaux pour y être pris en charge.
Une action mal comprise par les populations Centrafricaines. C’est donc pour faire comprendre son action que le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle au respect de la vie et de la dignité humaines et à la protection de la population civile.
La Croix-Rouge se dit extrêmement préoccupée par ces menaces, qui l’empêchent de mener ses activités de secours. Ceci alors que de nombreuses victimes se retrouvent ainsi abandonnées à leur sort dans les quartiers de la capitale. « C’est vraiment regrettable que de tels agissements puissent compromettre toute assistance aux blessés », s’indigne Antoine Mbao Bogo, président national de la Croix-Rouge centrafricaine.
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