Politique
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Depuis vendredi, c’est gouvernement légèrement retouché qui dirige les affaires au pays d’Ali Bongo. Premiers constats par rapport à l’ancienne équipe gouvernementale, quatre ministres ont été évincés, deux autres ont monté en puissance.
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Parmi les ministres laissés sur le carreau, on note, Brigitte Anguilé Mba (Prévoyance sociale), Fidèle Mengué m’Engouang (Santé), Serge-Maurice Mabiala (Fonction Publique) et Raphaël Ngazouzet (délégué aux Transports). On peut ajouter à ces évictions, la démission fin août dernier de Léon Nzouba, alors ministre de l’Éducation nationale et l’Enseignement technique et professionnel. Nzouba emporté par la gestion catastrophique de l’affaire des recalés du baccalauréat, a été dès lors remplacé par le ministre de la Culture dans l’ancienne équipe, Assenouet Reteno N’diaye. L’autre montée en flèche est celle de Régis Immongault, autrefois ministre de l'Industrie et des Mines, désormais ministre de l’Économie, de la Promotion des investissements et de la Prospective, et aussi de Jean-Pierre Oyiba, qui passe d'un poste de ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur à un grand ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale.
A défaut de connaitre une montée en puissance, d’autres ministres ont tout simplement conservé leur portefeuille. C’est le cas de Blaise Louembé (Jeunesse et Sports), Magloire Ngambia (Infrastructures, Habitat et Aménagement du territoire), Pacôme Moubelet Boubeya (Enseignement supérieur).
Contrairement aux équipes du début du septennat, le nouveau gouvernement compte trente-cinq membres et est dirigé par Daniel Ona Ondo. Ne comportant pas forcément de nouvelles figures si ce n’est des anciens ministres délégués qui ont obtenu désormais des portefeuilles clairs, tout prête à croire que ce gouvernement ne sera pas le dernier pour mettre le cap sur la prochaine présidentielle.
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