Diplomatie
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La fièvre hémorragique à virus Ebola fait l’objet d’un atelier de consultation régionale pour le renforcement des plans nationaux de préparation et de riposte depuis lundi 22 septembre 2014 dans la capitale économique ivoirienne avec la participation de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Ces assises d’Abidjan, visent à appuyer les pays non atteints par l’épidémie à disposer de plans pertinents de lutte contre les épidémies et l’identification rapide du premier cas d’Ebola dans les pays non encore affectés, afin de neutraliser le virus.
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La Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger et le Togo participent à cet atelier de deux jours, organisé par l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire à travers l’Agence américaine internationale pour le développement (USAID).
Parmi les sujets qui seront abordés au cours de cet atelier, figurent la protection sanitaire du personnel médical, les techniques d’isolation et de mise en quarantaine, la prévention et le contrôle des infections, l’identification des contacts, le dépistage et le suivi, ainsi que la communication et la mobilisation sociale.
Elise Martel, experte des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) aux Etats-Unis a expliqué que le vaccin contre le virus Ebola n’est pas encore prêt. Même si deux cas de guérison sont avérés, cela n’est pas suffisant pour généraliser l’efficacité ou la manière dont cet outil peut être utilisé. Et à l’expert d’ajouter que les vaccins prennent beaucoup de temps à être développés.
« Pour l’instant, on doit attendre et se préparer comme s’il n’y avait pas d’accessibilité », a préconisé encore l’experte qui s’exprimait en marge de cet atelier.
« La situation change de jour en jour, mais à la date du 19 septembre 2014, le nombre total de cas cumulés est de plus de 5.500, avec plus de 2.500 décès dans les pays affectés d’Afrique de l’Ouest », a révélé Dr Mangbo.
Eric K.
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