Politique
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Les discussions entre gouvernement de Bamako et groupes armés du nord Mali ont atteint leur deuxième journée mardi 15 septembre 2014 en Algérie. La coordination des mouvements de l’Azawad avait claqué la porte au premier jour des travaux. Mardi, cette même coordination a refusé d’assister aux discussions. Mais le protocole d’entente signé entre les cinq mouvements du Nord est sur le point de fissurer.
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Le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) et le HCUA (Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad) n’avaient pas assisté aux travaux lors de la première réunion. Ils demandent encore une fois de clarifier la position des autres groupes invités à Alger, comme l’explique Moussa Ag Acharatoumane, chargé de communication qui affirme que la négociation devrait avoir lieu entre le gouvernement malien et la coordination des mouvements de l’Azawad qui étaient à l’origine de la crise qui se sont armé et qui ont la population, qui ont une voix et qui ont un projet politique. Avant de poursuivre que les internationaux se sont déplacés pour venir voir et qu’il pense que dans les heures à venir, il y avait des issues qui allaient être proposées aux une et aux autres.
Un accord a été signé entre cinq mouvements mais il a en revanche été dénoncé mardi 16 septembre 2014 par le MAA dissident en absence du CPA (Coalition du Peuple pour l’Azawad) d’Ibrahim Ag Mohamed Assaleh. Mohabidin Ould Mohamed, secrétaire général adjoint qui a voulu discuter avec Bamako indique que pour eux les négociations avec le Mali étaient importantes pour l’intérêt général, pour l’intérêt de toute la nation. Avant de poursuivre qu’ils étaient libre de leurs décisions et qu’ils n’étaient pas obligés de faire ce que le MNLA et la HCUA demandent. « Nous écoutons ni eux ni le gouvernement, mais uniquement nos membres » a-t-il conclut.
Mardi dans la soirée, les représentants de la communauté internationale ont rencontré plusieurs leaders des mouvements armés avec objectif de ramener les groupes absents à la table des négociations.
Eric K.
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