Economie et finances
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Avec l’aggravation de la crise climatique et le retard technologique, bâtir un système agricole résilient pour nourrir les Nigériens reste un défi difficile à relever pour l’exécutif. Malgré l’Initiative 3N, plus de 2 millions de Nigériens dépendent toujours de l’aide alimentaire pour se nourrir.
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Le président de la République, son excellence Mohamed Bazoum, a dévoilé, jeudi 29 avril, son intention de consacrer 15 % du budget national sur les 5 prochaines années au secteur agricole. Le chef de l’Etat a fait cette déclaration alors qu’il assistait à un sommet virtuel de haut niveau sur le thème : « Nourrir l’Afrique : un leadership pour intensifier les innovations réussies ».
Cette rencontre a réuni plusieurs chefs d’Etat, dont le président Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine, et les présidents des institutions financières comme la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds international de développement agricole (FIDA). L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et le milliardaire nigérian Aliko Dangote étaient également présents. L’objectif était de parvenir à identifier les moyens d’étendre les activités, d’accroître le financement et de renforcer les partenariats afin de mieux exploiter la technologie et innover pour transformer l’agriculture en Afrique.
A travers cette déclaration, le président Bazoum marque la volonté du Niger de respecter l’engagement de Maputo qui prévoit que chaque pays africain consacre au moins 10 % de ses ressources à l’agriculture.
Sur les 10 dernières années, ce sont plus de 2 500 milliards FCFA qui ont été investis dans l’Initiative 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens). Toutefois, le défi reste de taille.
« Les besoins du Niger pour entreprendre des productions agricoles de substitution aux importations de 800 000 Tonnes de céréales s’élèvent à 302 millions d’Unités de Compte », a déclaré le dirigeant nigérien avant d’inviter ses pairs à une action coordonnée à l’échelle continentale pour bâtir ensemble des systèmes alimentaires durables et résilients afin d’éliminer la faim et la malnutrition.
Mawulolo Ahlijah
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