Société
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Le Niger a connu d’importantes inondations cette année. Les dégâts dans le secteur rizicole s’évaluent soit plus de 753 millions de francs CFA d’investissement perdus.
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Les producteurs de riz ont payé le lourd tribut des inondations. Les pluies ont inondées 3742 hectares de production rizicole, selon la Fédération de l’Union des Coopératives Rizicoles du Niger (FUCOPRI). En plus des dégâts sur les cultures, certains producteurs et leurs familles sont à bout de souffle financièrement, et nécessite de l’aise. « La solution à court terme serait d’apporter des produits de première nécessité à ces riziculteurs sinistrés, instruire l’ONAHA pour procéder à l’évacuation des eaux afin de permettre de sauver la campagne de l’année prochaine », préconise Mahamadou Adamou, Secrétaire Général de la Fucopri.
La fédération déplore également, des pertes énormes de 1,8 milliard francs CFA. Pour les dépenses des coopératives, le coût des factures d’électricité, des semences et de réparation des pompes se chiffrent à 462 millions F CFA. Les pertes en engrais, elles s’évaluent à 611,9 millions FCFA.
Notons qu’en 2018, le besoin en riz du pays s’estimait à 435 150 tonnes. Ces inondations portent un réel coup dur à la volonté du pays à atteindre l’autosuffisance alimentaire et faire du Niger, un importateur de cette denrée bien prisée.
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