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Burkina-Faso Djibo-Verbatim: ce que le président du Faso a dit à la troupe


Sécurité

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"Monsieur le Chef d’Etat-major général des Armées Officiers, sous-officiers Hommes du rang

C’est un réel plaisir pour moi d’avoir pu effectuer ce déplacement à Djibo pour vous rencontrer. On dira que c’est quelque chose qui aurait pu être fait depuis longtemps. C’est vrai. Mais comme on le dit aussi, mieux vaut tard que jamais! C’est pour cela que je voudrais, avant tout propos, vous demander que nous puissions observer une minute de silence pour tous nos valeureux soldats qui se sont battus, pour la liberté, pour la démocratie, pour la défense de la patrie. Donc je voudrais que nous puissions observer une minute de silence en leur mémoire.

Je vous remercie !
Je voudrais vous traduire les salutations du Gouvernement, les salutations du peuple burkinabè dans son ensemble qui, jour et nuit, compte sur votre action pour la paix et la sécurité au Burkina Faso. Je voudrais saluer votre courage, je voudrais saluer votre engagement. Je voudrais saluer également votre esprit de discipline et de cohésion. Parce que comme on dit, c’est la discipline et la cohésion qui font la force des armées.

Nous sommes conscients que malgré les efforts qui ont été faits, beaucoup reste à faire, pour notre armée, aussi bien au plan des effectifs, au plan du matériel, au plan des conditions qui doivent leur permettre d’assurer pleinement les missions. Mais je voudrais vous rassurer que j’ai eu une rencontre tout à l’heure avec justement les officiers pour faire le point de la situation. J’ai noté les différentes préoccupations qui sont les vôtres et j’ai pris l’engagement que dès mon retour, nous allons nous occuper à ce que ces préoccupations, nous puissions les résoudre, parce qu’il est tout à fait normal que ces préoccupations trouvent des solutions pour permettre un engagement plus conséquent de nos Forces de défense et de sécurité.

Je voudrais également dire que le constat que nous avons fait depuis que nous avons enclenché ce combat contre les forces terroristes, c’est qu’un certain nombre de zones où l’armée était positionnée ont été délaissées. Ce qui fait que la pression est forte sur Djibo de tous les côtés. Et je pense qu’il y a nécessité pour que nous puissions nous organiser pour que ces postes soient repris, et que nous réinstallions l’armée pour pouvoir lui permettre de soulager et de lever un peu le verrou sur l’ensemble des troupes qui sont ici à Djibo, et qui assurent la sécurité de la ville.
Je voudrais également dire que toutes les forces de sécurité intérieure qui ont quitté Djibo, nous ferons en sorte qu’elles soient réinstallées. L’armée s’occupe de la défense des frontières et du territoire, mais également les Forces de défense et de sécurité, celles qui s’occupent de la sécurité intérieure, doivent être également à Djibo, pour assumer leur mission. Et là, j’ai pris l’engagement que c’est quelque chose que je règlerai, en tenant compte qu’il faut donner à chacun les moyens d’assumer la mission sur le terrain de façon efficace. Je pense que ça doit être pris en compte.
En tout cas, je voudrais dire que nous sommes dans une situation de guerre, et comme vous le savez, nous avons toujours des discussions qui sont très pertinentes, très vives sur les questions qui peuvent concerner l’action des Forces de défense et de sécurité sur le terrain. Je voudrais encore dire comme je l’ai dit la dernière fois, autant nous devons éviter les questions relatives à la stigmatisation, parce qu’on ne peut par définition dire qu’une communauté est globalement mauvaise, mais nous devons travailler à extirper le mauvais grain de ces communauté-là, pour éviter justement de gangrener l’ensemble de la communauté et les relations intercommunautaires entre les gens.

De même, je l’ai dit et je le répète, nous devons travailler également à ce qu’on évite le repli identitaire qui consiste à justifier les actions ignobles de ces personnes infiltrées dans les communautés, qui posent des actes ignobles vis-à-vis de nos concitoyens, vis-à-vis également des Forces de défense et de sécurité. Ce n’est que par ce travail fait des deux côtés que nous arriverons à renforcer véritablement les liens entre les communautés de façon générale dans la zone ici, parce que c’est une zone de guerre, mais également au Burkina Faso de façon générale. Et cela permettra de renforcer la confiance entre les Forces de défense et de sécurité et les populations pour lesquelles elles travaillent. Nous devons faire preuve de discernement, nous devons faire preuve d’investigation, de renseignement très approfondi pour permettre justement de pouvoir trier le bon grain de l’ivraie. Ce n’est pas toujours facile, on doit le reconnaitre, mais c’est un point sur lequel je voudrais en tout cas renforcer votre conviction pour dire que ce sont des questions sur lesquelles nous devons continuer à travailler pour le bien-être du Burkina Faso et notre chère patrie. (…) Je pense que s’il plait à Dieu, un jour nous aurons la paix et nous pourrons revivre dans des conditions qui sont véritablement acceptables pour tous, et qui nous permettent de développer notre pays. Notre mission, sécuriser, notre mission, permettre aux populations de regagner leurs sites, notre mission, permettre à l’administration de pouvoir regagner les sites qui sont désertés et ça, c’est une mission qui est noble et importante, qui nécessite que nous puissions mettre les moyens qui permettent que cette activité puisse se faire.

Je voudrais vous remercier, vous féliciter en mon nom propre et au nom du gouvernement et du peuple burkinabè, et vous encourager en disant que la victoire nous appartient et que je suis convaincu que le Burkina Faso sortira grandi et renforcé de cette situation.
Merci beaucoup et beaucoup de courage !"

Direction de la communication de la présidence du Faso.



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