Economie et finances
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Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un crédit et un don de l’Association internationale de développement (IDA)* d’un montant de 210 millions et 40 millions de dollars respectivement, afin de soutenir les efforts entrepris par le Mali pour améliorer les services en faveur des pauvres, en particulier à l'échelon local, et contribuer ainsi au renforcement du rôle de l’État et de la stabilité.
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« Assurer une utilisation plus efficace des ressources budgétaires dans les secteurs de l’électricité et de l’agriculture est capital pour améliorer les services fournis au niveau local. L’amélioration de l’accès aux services et de la qualité favorisera la stabilité du pays et contribuera à remédier à un certain nombreux de facteurs de fragilité. La Banque continue d’être un partenaire solide du Mali alors que le pays s’attache à mener des réformes difficiles et nécessaires », souligne Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.
Cette opération, qui relève d’un financement à l’appui des politiques de développement, est axée sur les énergies durables et l’amélioration des services en faveur de la promotion de la stabilité. Elle accompagne les efforts déployés par le gouvernement dans un contexte extrêmement complexe et fragile. Les objectifs du programme sont les suivants : améliorer sensiblement la viabilité financière du secteur de l'électricité en appuyant la transformation du mix énergétique ; renforcer l'efficacité des subventions dans le secteur de l’agriculture en promouvant des solutions numériques pour mieux cibler les agriculteurs ; et fournir un appui accru et transparent à la décentralisation des services, notamment en matière de santé et d'éducation.
« Les décisions prises par le gouvernement et intégrées dans son Plan de redressement conduiront dans les prochaines années à une réduction des coûts conséquente dans le secteur de l'énergie, avec à la clé une viabilité renforcée et des prix plus abordables. Le Mali a pris des mesures importantes afin d’améliorer la fourniture de services essentiels comme la santé et l’éducation, ce qui contribuera à appuyer les objectifs fondamentaux que sont la stabilité et la paix », indique Mustafa Zakir Hussain, responsable du projet à la Banque mondiale.
Ce financement est le premier d’une série de deux opérations. Il s’appuie sur d’autres opérations de la Banque mondiale menées dans divers secteurs dans le cadre de financements de projets d’investissement, et donne lieu à une étroite coordination avec la communauté internationale des bailleurs de fonds.
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes.
Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
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