Société
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Le ministre nigérian des Communications et de l’Economie numérique, Isa Ali Ibrahim Pantami, suscite actuellement la grogne des opérateurs télécoms. Le 5 novembre 2019, il a demandé au conseil d'administration et à la direction de la Commission des communications du Nigeria (NCC) de revoir à la baisse le prix de la data dans un délai de cinq jours.
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D’après le ministre, « si vous vous rendez dans d'autres pays, même dans des pays moins peuplés que le Nigeéria, les prix des données ne sont pas aussi élevés. J'exhorte la direction de la NCC à œuvrer à la réduction du prix des données au Nigeria. C'est trop coûteux et les gens se plaignent tous les jours ».
En plus de cette réduction, il a aussi exhorté la NCC à mettre une fois pour toute un terme au problème de d’épuisement injustifiée des forfaits data. « Je suis moi-même victime de certaines des infractions les plus courantes dans l'industrie. Vous chargez vos données, mais vous en utilisez à peine 20 % et toutes les données sont épuisées », a déploré Ali Ibrahim Pantami qui souligne que « la priorité est de protéger les Nigerians ».
Pour l’Association des opérateurs de télécommunications agréés du Nigéria (ALTON), qui a qualifié la directive de « dictatoriale » et de nature à « effrayer les investisseurs du pays », elle est « irréaliste et insensible » au regard des coûts d'exploitation élevés dans le pays. Gbenga Adebayo, le président de l’ALTON, a affirmé qu’il ne sait pas « comment le gouvernement va réussir à réduire le coût de la data en cinq jours ».
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