Société
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De janvier à septembre, 16 pointes d’ivoire et 61 peaux d’espèces protégées ont été saisies grâce à la détermination du gouvernement, des forces de sécurité et l’activisme du programme Appui à l’application des lois sur la faune et la fore au Bénin (Aalf-Bénin), informe le quotidien Le Matinal ce lundi.
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Ces pointes et peaux d’animaux protégés ont été retrouvées avec des trafiquants qui s’apprêtaient à les commercialiser ; alors que nul n’a pas le droit de les détenir, d’importer, d’exporter ou de les commercialiser, au regard de l’article 154 de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d’application.
Entre autres peaux d’espèces arrêtées, on dénombre celles de léopards, de sitatungas et de crocodiles. Les ennemis de la faune pris en flagrant délit de commercialisation sur le territoire nationale notamment à Comé et à Azovè, sont insensibles à la sensibilisation répressive menée au quotidien.
Des informations qui nous sont parvenues, les ivoires interceptés ne proviennent pas des aires protégées du Bénin. Il faut signaler que les présumés trafiquants mis aux arrêts ont écopé de plusieurs peines. Les trois qui ont été interpelés avec 03 pointes d’ivoires d’éléphants à Cotonou en avril 2019 par exemple ont bénéficié de 12 mois d’emprisonnement ferme, et devraient payer des amendes, des dommages et intérêts. Ceux arrêtés à Kandi en juin 2019 ont écopé de 24 mois et 36 mois d’emprisonnement ferme, et doivent payer aussi des frais dans les caisses de l’Etat.
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