Politique
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Lors de la réception officielle du rapport du comité d’experts mis en place pour traduire les recommandations du dialogue politique en textes législatifs, le président Patrice Talon a confié son « aversion » pour la révision de la Constitution. Sauf si certaines conditions sont réunies.
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« J’aurais beaucoup de difficultés à m’impliquer dans un nouveau projet de révision constitutionnelle (…) J’ai désormais une certaine aversion pour cette question », a déclaré le président Patrice Talon, vendredi 25 octobre, assurant ne « plus vouloir revenir » sur la modification du nombre de mandats présidentiels. Certaines recommandations du dialogue politique tenu du 10 au 12 octobre 2019 appellent forcément à la modification de quelques dispositions de la loi fondamentale.
Ce vendredi matin, en recevant le rapport du comité d’experts, le chef de l’Etat a indiqué ses intentions par rapport à la constitution. « J’ai entendu un ou deux mots relatifs à la constitution. J’ai désormais une aversion pour cette question », avoue le chef de l’Etat. Et pour être plus précis : «… j’avais espéré que la mise en oeuvre des recommandations nous éviterait de toucher à la constitution. J’aurais beaucoup de difficultés à m’impliquer dans une telle démarche ». Toutefois, il sera favorable à une révision consensuelle.
Le chef de l’Etat a laissé entendre qu’il est favorable à toute modification de la constitution qui ne toucherait pas à ses fondamentaux tels que le nombre de mandat, la limitation d’âge…. Pour rassurer tous ses compatriotes, le premier citoyen affirme qu’il « ne promulguera jamais une modification de constitution qui pourrait demain nous créer des histoires ».
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