Société
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Les délestages rotatifs sévères mis en œuvre en Afrique du Sud par l’Eskom, la compagnie électrique nationale, pourraient amputer le PIB national pour le premier trimestre de 0,3%. Cette information a été communiquée par la banque Goldman Sachs et rapportée par Reuters.
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« Si l’intensité actuellement constatée au niveau de ces coupures électriques persiste en 2019, cela pourrait aboutir à terme à une diminution de 0,9% du PIB national pour le compte de l’année », continue l’institution financière.
L’Eskom fournit en effet 90% de l’électricité consommée dans le pays le plus industrialisé d’Afrique. Elle procède depuis plusieurs semaines, plusieurs jours d’affilée, à ces délestages rotatifs.
Ces derniers sont induits par le déficit énergétique résultant de la non-disponibilité de certaines centrales à charbon du pays, du faible niveau d’eau dans certains barrages et de la pénurie d’hydrocarbures alimentant certaines des unités de production électrique. Un déficit qui peut s’élever à 4 000 MW, certains jours.
Gwladys Johnson Akinocho
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