Politique
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«Nous et nos 160 camarades, détenus dans différentes prisons du Cameroun, sommes des prisonniers politiques », lit-on dans une déclaration signée par Maurice Kamto et quatre autre de ses soutiens selon l’AFP.
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Tous jetés en prison depuis fin janvier, plusieurs d’entre eux dont le principal opposant Kamto ont comparu au tribunal militaire de Yaoundé mi-février accusés "d’hostilité contre la patrie" et "insurrection".
Des accusations balayées par les détenus qui s’estiment victimes d’une chasse aux sorcières.
Dans leurs réactions respectives, l’Union Européenne ainsi que le Secrétariat d’Etat Américain aux Affaires Etrangères dénonçaient les arrestations tout en appelant le gouvernement camerounais à relaxer les détenus politiques. « Il serait très sage de libérer Maurice Kamto » selon l’expression de Secrétaire d’Etat Adjoint des USA.
Pour le gouvernement camerounais, ces réactions relèvent d’une « grave velléité d’immixtion »
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