Economie et finances
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L’Egypte attaque à la lenteur de sa bureaucratie. Le Caire vient d’annoncer une batterie de textes venant compléter la loi sur l’octroi des licences industrielles. Cet arsenal vise à réduire le temps de latence entre la soumission d’une requête de licence et son octroi de 600 jours à une fourchette allant d’une semaine à un mois.
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Cette initiative vise à permettre au pays d’attirer davantage d’investissements directs étrangers, alors que toute nouvelle entreprise désireuse de s’implanter en Egypte doit obtenir une série de licences dont les délais de délivrance constituent des freins à l’attractivité.
Elle répond également à une prescription du Fonds monétaire international qui a recommandé au pays de réduire les aléas liés à sa bureaucratie. «Ce texte devrait provoquer une hausse du taux des investissements industriels qu’enregistre le pays dans les mois à venir. Il permettra de positionner notre pays dans le peloton de tête des pays les plus attractifs pour l’investissement industriel et ceci, tant au plan régional qu’international» ont indiqué les responsables du ministère égyptien du commerce et de l’industrie dans un communiqué repris par Reuters.
Selon les autorités, 80% des nouvelles entreprises devraient voir le délai d’attente pour l’octroi des licences réduit à juste une semaine.
Les 20% restantes, dont l’activité pourrait poser un risque pour la santé, l’environnement ou la sécurité, pourront bénéficier ou non de leur sésame au bout d’une période d’un mois.
Aaron Akinocho
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