Politique
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Va t-on vers un report de l'investiture du président élu, Adama Barrow? Telle est la grande interrogation que les uns et les autres se posent après la récente décision de la Cour suprême de rallonger jusqu'en mai prochain le contentieux électoral.
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Mais, cette incertitude n'est pas du goût des soutiennent Adama Barrow. La coalition qui le soutient était face à la presse mardi dernier. Occasion pour elle, d'être claire: l'investiture aura lieu.
Selon cette coalition, Yahya Jammeh se mettra hors la loi, s'il persiste à ne pas reconnaitre sa défaite.
"Tout perdant a le droit de déposer des recours, mais l'investiture du président déclaré élu par la commission électorale aura bel et bien lieu". Pour elle, "avant la fin des processus judiciaires de contestation, le président sera investi comme cela a été le cas au Ghana en 2012", a fait savoir le porte-parole du nouveau président élu.
Pour le porte-parole du président Adama Barrow, M Jammeh veut "semer la confusion parmi ses partisans qu'il n'y aura pas d'investiture aussi longtemps que les recours ne seront pas soldés".
D'après les informations, la Cédeao qui avait menacé de recourir à l'arme pour faire partir le président Jammeh, envoie de nouveau une délégation à Banjul. L'institution sous-régionale n'est plus sur cette option de force et préfère le dialogue pour faire plier M Jammeh et passer le pouvoir dans la paix.
En attendant l'arrivée des chefs d'Etat de la CEDEAO, Banjul reste calme. La sécurité a été renforcée au niveau des points de contrôle habituels dans la capitale et ses environs.
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