Diplomatie
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Le 25ème Sommet de l’UA de Johannesburg n’était pas que focalisé sur le sort d’Omar El Béchir. A l’issue des travaux, les chefs d’Etats ont décidé de l’envoi d’une mission d’experts pour notamment suivre le processus de désarmement des milices.
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Depuis le début de la crise burundaise, le nom des milices imbohkare revient avec insistance. Composés de jeunes se réclamant du pouvoir de Pierre Nkurunziza, ils sont impliqués dans de nombreuses exactions. Jets de grenades ou encore attaques à l’arme blanche ou à feu. Près d’une quarantaine de personnes ont trouvé la mort et des centaines de milliers se sont déplacées depuis le début des violences au Burundi.
C’est pour mettre fin à ce cycle que l’une des conclusions du sommet de l’UA a décidé de l’envoi d’une mission dans le pays. Celle-ci sera composée d’experts militaires, sera chargée outre sa mission d’observation, de de conseiller la police s'il le faut, de promouvoir le dialogue, la paix, et aussi le respect des droits de l'Homme dans le pays. L’axe le plus important de sa mission sera de " vérifier le processus de désarmement des milices et autres groupes armés ".
Ces experts apprend-t-on, seront issus de la région et d’autre régions du continent du commun accord avec les autorités burundaises mais également l’opposition et la société civile.
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