Politique
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Après l’annonce du report de la présidentielle, le débat fait à nouveau rage au Burundi concernant la candidature du président sortant. A en croire le gouvernement burundais, rien ne peut empêcher Pierre Nkurunziza de se présenter le 15 juillet prochain.
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"La candidature du président Nkurunziza, le respect et l'indépendance des institutions prévues par la Constitution sont intouchables", ce sont là des déclarations de Philippe Nzobonarib, porte-parole et secrétaire général du gouvernement burundais. Ce dernier faisait ainsi part de la position officielle de l’exécutif et d’ajouter "que le troisième mandat de Pierre Nkurunziza est non négociable". Il indique en outre qu’il n’y aura pas de "énième report des scrutins".
Pendant ce temps, l’opposition continue de contester cette 3ème candidature de Pierre Nkurunziza et vient d’annoncer "ses conditions" pour prendre part au scrutin. Elle exige la mise en place d’une nouvelle Ceni et le désarmement des Imbonerakure, une milice se réclamant du parti au pouvoir. En effet, deux des cinq membres de la CENI sont en fuite et il faut 4/5 des membres pour prendre une décision. Aussi l’opposition réclame une nouvelle CENI.
La commission électorale burundaise a en effet reprogrammé les législatives sur le 26 juin et la présidentielle sur le 15 juillet. Un report jugé précipité par l’opposition et la société civile burundaises. Le débat est loin d’être terminé au Burundi autant sur le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza que sur la tenue même des élections.
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