Politique
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Après s’être retirée tout comme la société civile des discussions avec le parti au pouvoir après l’assassinat d’un opposant, l’opposition burundaise indique ce mercredi qu’elle revient à la table des négociations.
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Dix-sept (17) partis et organisations politiques ont ce mercredi, à travers une déclaration commune, émis leur volonté de renouer le dialogue avec le pouvoir de Bujumbura.
Cette décision indiquent-t-ils, fait suite au sommet des États de l’Afrique Centrale qui s’est tenu à Dar-es-Salam, le week-end dernier et durant lequel il a été suggéré un report de six (6) semaines des prochaines élections. Celles-ci, devaient se tenir ce 05 juin alors que la présidentielle est prévue pour le 26 juin.
Les dix-sept partis et organisations politiques, dans leur déclaration indiquent vouloir discuter afin d’aboutir à l’ "organisation d’élections libres, apaisées, transparentes et crédibles". Ils n’en restent pas moins opposés à un 3ème mandat de Pierre Nkurunziza. "La question du 3ème mandat de Nkurunziza reste non négociable, mais comme les chefs d’État de la région ont formalisé un cadre de dialogue, nous sommes prêts à discuter de cette question autour d’une table"; a déclaré un des leaders de l’opposition.
Pendant ce temps, la rue gronde toujours et ne veut en aucun cas entendre parler d’un 3ème mandat du président sortant. La répression est tout aussi présente et une trentaine de personnes sont mortes depuis le début des manifestations. Le vice-président de la Cour Constitutionnelle, la vice-présidente et un membre de la CENI, ont quant à eux, pris le chemin de l’exil.
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