Politique
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Les affrontements ont repris hier lundi entre manifestants et policiers à Bujumbura après un week-end de Pentecôte plutôt calme. Pour la première depuis le début de la crise qui prévaut au Burundi, avec comme pomme de discorde, le 3ème mandat du président sortant, Pierre Nkurunziza, le gouvernement n’y est pas allé par quatre chemins pour accuser la communauté internationale de vouloir déstabiliser le Burundi.
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C’est Philippe Nzobonariba, le porte-parole du gouvernement qui s’y est collé. Depuis le début de la crise née de la volonté de Pierre Nkurunziza de briguer un 3ème mandat, pas une seule fois le gouvernement ne s’est prononcé. C’est chose faite depuis la nuit de ce lundi 25 à mardi 26 mai. Et il semble que l’essentiel du message est adressé à la communauté internationale.
"Le gouvernement du Burundi tient à souligner qu’il est nécessaire de respecter les institutions concernées du Burundi. A cet égard, le gouvernement du Burundi ne négociera ni ne discutera des questions qui tendent à saper ses institutions. Ceci est la ligne rouge qui doit guider ceux qui cherchent à collaborer avec le gouvernement" dixit Philippe Nzobonariba.
Le représentant du gouvernement dénonce les efforts diplomatiques visant à mettre en place un gouvernement de transition. Cela reviendrait à "saper ses institutions". Et d’ajouter, "le gouvernement regrette que certaines délégations d’envoyés spéciaux et des comités d’éminentes personnalités dépêchées par la communauté internationale pour aider à trouver des solutions à la crise actuelle débarquent au Burundi avec des idées et des recommandations préconçues, sans se donner la peine de vérifier les faits sur le terrain".
Pour le gouvernement burundais donc, "ce sont les rapports de ces délégations qui inspirent les médias internationaux et qui façonnent malheureusement l’opinion internationale et régionale". Philippe Nzobonariba a laissé entendre en outre que "le président Nkurunziza a réaffirmé que s’il venait à être élu par le peuple en vertu de la Constitution, ce sera son dernier mandat". Reste à savoir si ses compatriotes l’entendent de cette oreille.
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nkuruzizi |
Mardi, 26 Mai 2015
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C´est triste que les dictateurs africains veulent toujours manipuler les populations pour gouverner à vie . Votre pays est dotté d´une constitution qui stipulle que le président de la repubique ne fera pas plusque deux mandats ; Ce que vos prédecesseurs avaient respectés . Le président sortant vient de déclarer la guerre en annoncant un 3ème mandat et voilá que le pays est en ébullition le gouvernement , au lieu d´appuier la démocratie préfaire cautionner le pilleur et s´en prend à la communauté internationale. Le cas de blaise campaoré doit vous éclairer de vos boulimies du fauteil présidenciel !
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