Société
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Le président soudanais Omar el-Bechir est visé par deux mandats d'arrêt émis par la CPI; l'un en 2009 et l'autre en 2010. Face au refus du Soudan de coopérer dans l'enquête sur le génocide au Darfour, la juridiction internationale souhaite passer à la vitesse supérieure. Elle demande l'approbation du Conseil de sécurité de l'ONU.
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En attente de la réponse de l'ONU
La Cour pénale internationale (CPI) a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU lundi pour faire évoluer le dossier sur les enquêtes concernant le génocide au Darfour. Les violences au Darfour auraient fait 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis 2003 d'après les statistiques de l'ONU.
Les juges de la CPI restent en attente de la décision du Conseil de sécurité de l'ONU; laquelle devant permettre à la CPI de se saisir du président soudanais.
Omar ne reconnaît pas la CPI
Consciente la situation, la haute Cour estime que "même si le Soudan n'est pas un Etat partie au Statut de Rome, il demeure qu'il a l'obligation de coopérer avec la CPI, cette obligation découlant directement de la charte de l'ONU, vu que le Soudan en est membre depuis le 12 novembre 1956". C'est donc pour l'appartenance du Soudan à l'ONU que la CPI réclame le soutien du Conseil de sécurité de l'Organisation des nations-unies.
En plus des deux mandats d'arrêts qui pèsent sur Omar el-Bechir, celui-ci est visé par plusieurs chefs d'accusation dont des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et de génocide.
Malgré toutes ces accusations, le président soudanais n'est visiblement pas inquiété. Il défie la CPI en voyageant à l'étranger sans se priver de visiter les pays signataires du statut de Rome et engagés à coopérer avec la Haute cour.
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