Politique
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Image à titre illustrative
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Une campagne de boycott des prochaines élections soudanaises a été lancée le mercredi dernier dans la ville d’Omdourman. Elle se veut une action pour réclamer le départ du régime d’Omar El Béchir au pouvoir depuis 25 ans.
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Omdourman, la ville en face à Khartoum la capitale du Soudan a servi de cadre au lancement de la compagne de boycott des élections générales prévues en avril prochain. Composée des partis politiques, des groupes armés et des organisations de la société civile, la coalition de l'opposition entend empêcher, l’actuel président soudanais, et candidat à sa propre succession, de participer aux élections.
Dénommé "Dégage", la campagne de boycottage de la présidentielle vise à réclamer le départ du régime Béchir au pouvoir depuis 25 ans. Le nom "Dégage" que porte cette campagne trouve son fondement dans le slogan utilisé dans les révoltes du Printemps arabe pour réclamer le départ des dictateurs.
Le lancement de la dite campagne a connu la présence d’un millier de personnes, qui s’étaient rassemblées au siège du grand parti Oumma à l’appel d’une coalition de petits partis d’opposition, d’organisations de la société civile et du FRS, le Front Révolutionnaire du Soudan. Les participants à la réunion de mercredi ont signé la pétition, en criant "Liberté, paix, justice".
La semaine dernière, la commission électorale soudanaise a annoncé avoir reçu la candidature de 14 personnes qui vont affronter M. Béchir, au pouvoir depuis 25 ans, à la présidentielle. L’actuel dirigeant part largement favori pourtant.
Agé de 71 ans, le général Omar El Béchir est recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité et génocide au Darfour.
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