Politique
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photo à titre illustrative
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Le rapatriement des ex-combattants du M23 entamé par le gouvernement congolais a occasionné plusieurs blessés à l’aéroport d’Entebbe, en Ouganda.
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Lors de l’opération de rapatriement, des échauffourées ont fait de nombreux blessés dans le rang des ex-rebelles du M23. Le président du M23, Bertrand Bisimwa, dénonce un "rapatriement forcé".
Selon un porte-parole militaire ougandais Paddy Ankunda, un premier groupe de 120 ex-combattants du M23 devaient être acheminés aujourd’hui par avion vers la RDC à partir de l’aéroport d’Entebbe. Alors que plusieurs d’entre les ex-combattants refusent de rentrer et ont fui le camp de Bihinga où ils étaient regroupés.
En réponse au refus d’embarquer dans les camions, "des coups de feu sont partis" du côté de l’armée ougandaise, ayant fait des blessés et même peut-être des morts a indiqué le président du M23, Betrand Bisimwa.
Après la défaite de leur mouvement suite à une offensive conjointe des FARDC et des Casques bleus en Novembre 2013, plus de 1400 combattants du M23 se sont réfugiés en Ouganda.
Pour le HCR, ces ex-rebelles ne peuvent pas avoir le statut de réfugié. Des experts onusiens accusent l’Ouganda et le Rwanda de soutenir le M23, ce que démentent ces deux pays.
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