Politique
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Pour élire son 4e président depuis l'indépendance de la Mozambique en 1975, le peuple mozambicain est appelé aux urnes depuis ce matin. Les Mozambicains éliront par la même occasion leurs députés pour les 5 prochaines années.
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Pour élire un nouveau président et renouveler le Parlement ainsi que les Assemblées provinciales, 11 millions d'électeurs sont appelés aux urnes depuis ce mercredi, et trois parties dans en course.
Frelimo le parti au pouvoir depuis l'indépendance du pays partage la dernière course au fauteuil présidentiel avec la Renamo et le MDM. Filipe Nyusi ancien ministre de la Défense porte les couleurs du parti au pouvoir tandis qu’Afonso Dhlakama et David Simango représentent respectivement la Renamo et le MDM.
D'après des témoins sur place, la course est serrée. D'autant plus que les derniers jours de la campagne ont connu quelques altercations dans les rangs des militants des différents partis de l'opposition, surtout dans le nord du pays.
Le peuple aspire au changement
«Je suis sûr de la victoire», a déclaré le candidat du Frelimo à sa sortie du bureau de vote. Au-delà de cette certitude manifeste, le peuple mozambicain n'aspire qu'au changement. Pour Edouardo 28 ans, diplômé d'agriculture et chômeur depuis 2 ans,« les candidats nous ont promis du changement, et c'est ce que je veux voit». Dans ce pays d'Afrique australe, le chômage bat son plein avec des diplômés dans la rue ou qui font des boulots non qualifiés.
En ce qui concerne l'accueil réservé aux résultats des urnes, le chef historique de la Renamo a déclaré: «nous accepterons les résultats s'ils sont propres» avant de rappeler «et comme vous savez, sur le continent africain, souvent les résultats ne sont pas propres».
Cependant, d'après les pronostics, le parti pourrait s'en sortir avec 60% des voix. Espérons que le vote du peuple mozambicain se traduise dans les résultats.
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