Société
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Grâce au centre Amacrem, 140 élèves ont pu suivre des cours gratuits. A ce jour, 300 familles en ont bénéficié, 90% d’entre elles s’en sont sorties.
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De plus en plus, la demande se fait plus expressive, car plusieurs enfants veulent rejoindre ce centre. Plus précisément. Mais vu la capacité d’accueil du centre, il ne peut pas prendre en charge jusqu’à 200 enfants. En juillet dernier, suite à un accord verbal entre la fondatrice du centre, Louisette Raharimalala et le propriétaire du domaine que loue le centre, « un ancien ministre » selon cette dernière, le centre a commencé à construire un autre bâtiment. Mais les travaux ont dû être interrompus en août car la femme dudit propriétaire s’est opposée à cette construction. « Ce qui ne nous revient pas, c’est que cette maison est un bien de l’Etat qu’on a donné à cet ancien ministre, et pourtant, ils le mettent en location, à raison de 840 000 AR par mois. Somme dont nous nous acquittons chaque mois. Et maintenant, alors que nous construisons un bâtiment en boiserie pour accueillir plus d’enfants, on nous en empêche. Le domaine qui appartient donc à l’Etat devrait même être gratuit pour le centre », s’exclame Louisette Raharimalala, fondatrice du centre. Ainsi, l’Amacrem interpelle les autorités pour se pencher sérieusement sur son cas.
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