Economie et finances
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La grève qui se déroule actuellement au sein de Namdeb, la plus grande compagnie diamantaire de Namibie, coûte actuellement à la compagnie quelque 930.000 dollars de manque à gagner chaque jour, a révélé mardi la compagnie dans un communiqué.
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Le gouvernement namibien perdrait chaque jour, selon ce communiqué, environ 560.000 dollars par jour en manque à gagner de droits et taxes en conséquence de cette grève qui est entrée dans son quatrième jour mardi. Les efforts de médiation du vice-ministre du Travail et des Affaires sociales, Alpheus Muheua, ont échoué vendredi dernier à éviter cette grève, suite à l'épuisement des processus de négociation internes à l'entreprise débutés en novembre dernier. Le syndicat des mineurs de Namibie (MUN) réclame une augmentation du salaire de base de +15%, tandis que la compagnie offre +7,5% à +8,5%. De plus, le MUN demande également une augmentation des cotisations de la société à l'assurance santé des employés, ainsi qu'une subvention à l'éducation. Lors des efforts de médiation, la compagnie a révisé son offre, à une augmentation de +10% du salaire de base pour tous les employés, et une cotisation supplémentaire de 10% à l'assurance maladie des employés. "Cette offre dépasse les accords salariaux adoptés dans le autres mines de Namibie. Or le MUN a rejeté cette offre", a fait valoir la compagnie mardi. Le PDG de Namdeb, Inge Zaamwani-Kamwi, a déclaré aux journalistes que la compagnie restait déterminée à trouver une solution à l'amiable au litige actuel, et qu'elle continuerait de discuter avec ses employés, dans le but de mettre fin à cette grève aussi vite que possible. D'après les derniers chiffres disponibles, la production de Namdeb a augmenté de +6% en 2013, atteignant 1 762 000 carats. Fin
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