Politique
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Les observateurs de l'Union africaine (UA) et de la CEDEAO du second tour de l'élection présidentielle en Guinée-Bissau considèrent que le scrutin de dimanche est juste, libre et transparent.
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S'adressant mardi à la presse, la mission de l'UA, conduite par l'ancien président du Mozambique, Joaquim Alberto Chissano, a conclu que "l'ensemble du processus de vote était paisible, libre, juste, transparent et totalement crédible".
Les observateurs des deux organisations estiment que les irrégularités constatées lors du vote ne peuvent pas affecter le processus électoral.
La présidentielle bissau-guinéenne, dont les résultats sont attendus, a opposé José Mario Vaz, candidat du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, la plus grande force politique du pays avec 57 députés, et Nuno Gomes Nabiam, candidat indépendant, soutenu par le Parti de rénovation sociale (PRS), la deuxième force politique avec 41 députés.
Les observateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont également souligné "la crédibilité du processus" électoral.
Selon le chef de la mission de la CEDEAO, l'ancien président par intérim du Liberia, Amos Sawyer, le vote du second tour a été "libre, transparent et pacifique".
Pour ces raisons, M. Sawyer a exhorté la communauté internationale à soutenir la Guinée-Bissau et à lever les sanctions qui frappent ce pays depuis le coup d'Etat du 12 avril 2012.
Par ailleurs, les observateurs de l'Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), se sont également félicités du bon déroulement de scrutin de dimanche.
"Le second tour de l'élection présidentielle de dimanche a été libre, juste et transparent", a conclu la mission de l'UEMOA.
Le chef de la mission d'observation électorale de l'UEMOA a exhorté les partis et les leaders politiques à accepter les résultats des urnes.
Pour sa part, la CPLP a reconnu la transparence et le civisme démontrés lors du vote en déplorant toutefois les violences et intimidation signalées. Fin
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