Société
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La Banque mondiale a fait une rétention de 90 millions de dollars sur des fonds qui étaient destinés au renforcement du système de santé de l’Ouganda, une mesure considérée comme des représailles car intervenant quatre jours après que le président Yoweri Museveni a promulgué la loi controversée contre l’homosexualité.
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Les autorités de la Banque mondiale ont confirmé, jeudi soir dans un communiqué, qu'elles suspendaient le décaissement des fonds pour s'assurer que leur action ne sera pas minée par la nouvelle loi.
Le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a averti à travers les colonnes du journal Washington Post qu'une telle loi pourrait affecter la compétitivité d'un pays “en décourageant les investissements des sociétés multinationales qui pourraient alors renoncer à y implanter leurs activités.”
En vertu de la nouvelle loi anti-homosexualité, les auteurs d'actes contre-nature encourent une peine de prison de 14 ans et les auteurs “d'actes homosexuels en bande organisée” risquent la prison à vie.
Le président Museveni a mis fin lundi à plusieurs jours de spéculation en promulguant la loi contre l'homosexualité, suscitant l'ire des puissances occidentales.
Dans un discours prononcé au Palais présidentiel à Entebbe au terme de la promulgation de la nouvelle loi, Yoweri Museveni a réaffirmé : “Mon point de vue est que l'homosexualité doit être punie sévèrement pour défendre notre société contre la désorientation”.
La décision du président ougandais intervient à peine une semaine après que le président des Etats-Unis, Barack Obama a averti que la promulgation de la loi pourrait affecter les relations entre Washington et Kampala.
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