Culture
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Le Fonds sénégalais de promotion de l’industrie cinématographique s’associe à d’autres fonds afin de pouvoir soutenir le cinéma africain. Grâce à ce partenariat, les cinéastes bénéficieront d’appui financier et pourront monter de plus grands projets.
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Au Sénégal, le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA), le Fonds Image de la Francophonie et le Fonds de soutien à l’industrie cinématographique de Côte d’Ivoire (FONSIC) se mettent en réseau afin de bénéficier des politiques financières des institutions internationales. Ceci contribuera au développement des activités liées à la cinématographie et à l'audiovisuel en Afrique.
C’est ce qu’a révélé le mercredi 9 décembre Abdoul Aziz Cissé (photo), secrétaire général du FOPICA. « L’idée est simple, on s’est rendu compte qu’il y a de plus en plus des mécanismes de financement qui commencent à émerger au niveau national, dans plusieurs pays, mais il n’y avait pas véritablement un levier pour mutualiser ces ressources », a-t-il expliqué.
Abdoul Aziz Cissé s’exprimait lors de la présentation du projet Clap ACP, « un nouveau mécanisme de financement des films et séries » qui a reçu un appui financier de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et d’autres organisations. « Le FOPICA s’est associé au Fonds Image de la Francophonie, au FONSIC et au Fonds africain également pour aller chercher cet argent qui a permis de créer le fonds Clap ACP », a-t-il ajouté.
D’après le secrétaire général du FOPICA, ce partenariat était nécessaire. Il sera une source d’émulation qui permettra aux cinéastes africains de « présenter des projets plus ambitieux ».
Rappelons que le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle a été institué en 2002. Il appartient à un réseau de plusieurs fonds africains et appuie « la production de projets de films cinématographiques et audiovisuels».
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