Société
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La majorité des ménages sont considérablement impactés par la pandémie de la covid-19 depuis le mois de mars 2020. Selon l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie (ANSD), pour des raisons liées à la pandémie au covid-19, 30% des chefs de ménages qui avaient un emploi ne travaille plus.
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L’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie (ANSD) a rendu public, les résultats d’une enquête sur le suivie l'impact de la Covid-19 sur le bien-être des ménages. Le document renseigne que les chefs de ménage travaillant dans les services, dans le commerce, dans l’administration publique, dans les transports et les communications, dans les mines et carrières sont particulièrement touchés par la crise de la covid-19.
« Parmi les chefs de ménages qui avaient un emploi avant la crise, 60% ont conservé le même emploi, 4 % ont changé d’emploi et 36% ont arrêté de travailler dont 30% pour des motifs liés à la covid-19 » lit-on dans le rapport.
Contrairement aux travailleurs de la quasi-totalité des secteurs d’activités, ceux du secteur agricole sont plus ou moins épargnés par les effets néfastes de la pandémie.
Egalement, « 85% des ménages affirment subir une baisse de leurs revenus, les revenus qui se contractent le plus étant le revenu des entreprises familiales non agricoles et les transferts privés à l’endroit des ménages » ajoute l’ANSD.
Près de huit ménages sur dix perçoivent une évolution négative de leur bien-être depuis la covid-19; néanmoins environ trois cinquième des ménages sont optimistes et pensent que la situation va s'améliorer d'ici 12 mois.
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