Société
|
Image illustrative
|
La start-up HouseAfrica propose un registre foncier basé sur la blockchain, et aide également les particuliers à posséder des actions dans plusieurs propriétés. Son objectif est de résoudre le problème de la fraude foncière et de faciliter l’accès à des hypothèques.
|
Si le terme ‘’Blockchain’’ fait souvent référence aux cryptomonnaies, cette technologie permet également d’assurer l’authenticité des biens fonciers. Au Nigéria, HouseAfrica a conçu un registre qui sauvegarde chaque transaction tout le long du processus de vente d'une propriété, permettant ainsi d’obtenir une traçabilité et une transparence dans les opérations. La start-up intervient également dans l’obtention des propriétés en actions, enregistrées en tant qu'unités numériques sur une blockchain.
Fondée par Uba Nnamdi et Ikokpu Nidifreke (photo), HouseAfrica s'attaque aux problèmes liés à la propriété foncière et immobilière. Sa solution s’adresse particulièrement aux personnes impliquées dans la vente ou l’achat d’une propriété, et aux organisations comme les institutions financières. Elle aide à authentifier, valider ou confirmer la valeur de toute propriété ou terrain.
Le système de propriété foncière actuel est souvent à l’origine de nombreux litiges. Bien que certains particuliers possèdent un acte de vente, des problèmes de fraude, de titres fonciers répliqués ou de ventes illégales peuvent survenir. La blockchain pourrait être adoptée par les gouvernements afin d’améliorer la sécurité des données et d'assurer l'authenticité des registres fonciers.
Née en 2018, HouseAfrica a déjà participé à l’accélérateur Startupbootcamp AfriTech 2019 au Cap, et présenté sa solution à l’Africa Startup Summit à Kigali en février 2020.
Aïsha Moyouzame
|
|