Société
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Un partenariat entre le gouvernement et des associations privées du secteur agricole en Tunisie va donner naissance à un centre de formation dans la filière laitière. Le centre qui devrait ouvrir ses portes à partir de mars 2021 va proposer des formations de recyclage aux professionnels du secteur.
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En Tunisie, le gouvernement a signé le 22 juillet 2020, un accord de partenariat avec des professionnels de la filière laitière pour la création d’un centre de perfectionnement des compétences dans le domaine de la transformation du lait.
L’accord de création a été signé entre le ministère de l’Agriculture, l’Agence de promotion des investissements agricoles, l’Agence de la vulgarisation et de la formation agricole, l’office de l’élevage et de l’approvisionnement des fourrages, la direction générale de la production agricole, le Groupement interprofessionnel des viandes rouges et du lait, les chambres techniques spécialisées relevant de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.
Le centre qui prévoit de lancer ses premières formations à partir du mois de mars 2021 compte former au maximum 600 personnes par an. Il va proposer des cycles de formation et de recyclage en faveur de ceux qui désirent se mettre à niveau dans des domaines liés à l’activité laitière, dont l’alimentation, la production, le stockage, la transformation, le conditionnement et la commercialisation.
Les formations proposées seront mises en œuvre en fonction des besoins des apprenants. L’objectif ici est de garantir une bonne qualité de production et d’améliorer la compétitivité des produits sur les marchés au niveau national et international.
La création de ce centre intervient alors que la filière laitière en Tunisie est au plus mal. Il y a un mois, les acteurs du secteur ont menacé de cesser leurs activités. Même si ce secteur semble avoir redémarré de plus belle, il souffre encore des difficultés structurelles qui ont un impact négatif sur les prix et l’approvisionnement du marché.
A cela s’ajoute la tendance baissière de la production. Dans la région de Kef par exemple, l’une des principales zones de production, les quantités produites n’ont pas atteint les 55 millions de litres en 2019 contre plus de 57 millions de litres en 2018.
Vanessa Ngono Atangana
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