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Inter La Covid-19 engendre une montée en flèche du nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde (ONU)


Société

AFRICAHOTNEWS.COM | | 1 Commentaires |Imprimer

Un nouveau rapport de l’ONU, publié ce vendredi, montre une hausse de la faim dans le monde. Cette hausse est due à la montée en flèche du coronavirus qui anéantit les vies et les moyens de subsistance.

Les populations de quelque 25 pays devraient être confrontées à des niveaux de faim dévastateurs dans les mois à venir en raison des répercussions de la pandémie de Covid-19, selon une analyse de l’alerte précoce des points chauds de la sécurité alimentaire aiguë, compilée par le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« Le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans ces pays à risque pourrait passer de 149 millions avant le Covid-19 à 270 millions avant la fin de l’année si une aide vitale n’est pas fournie d’urgence », a déclaré Elisabeth Byrs, porte-parole du PAM lors d’un point de presse virtuel depuis Genève.

Des estimations récentes suggèrent également que jusqu’à 6.000 enfants pourraient « mourir chaque jour de causes évitables au cours des six prochains mois en raison des perturbations des services de santé et de nutrition essentiels liées à la pandémie ».

« Il y a trois mois, au Conseil de sécurité des Nations unies, j’ai dit aux dirigeants du monde que nous courions le risque d’une famine aux proportions bibliques », a déclaré le Directeur exécutif du PAM, David Beasley cité dans le communiqué. « Aujourd’hui, nos dernières données nous apprennent que, depuis lors, des millions de familles parmi les plus pauvres du monde ont été contraintes de se rapprocher encore plus du bord du gouffre ».

Si nous n’agissons pas maintenant, de nombreuses personnes mourront - David Beasley

Si les besoins se concentrent surtout en Afrique, les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, du Moyen-Orient et d’Asie, y compris les pays à revenu intermédiaire, sont également ravagés par des niveaux d’insécurité alimentaire paralysants, selon le document des deux agences onusiennes basées à Rome.

« Les moyens de subsistance sont détruits à un rythme sans précédent et leur vie est maintenant en danger imminent de famine. Ne vous y trompez pas : si nous n’agissons pas maintenant pour mettre fin à cette pandémie de souffrance humaine, de nombreuses personnes mourront », a insisté M. Beasley.

Alors que certains pays commencent à sortir de la crise sanitaire, le nouveau coronavirus resserre « son emprise sur une grande partie du monde en développement, bouleversant non seulement la vie des gens mais aussi leurs moyens de subsistance ».

Au Soudan du Sud par exemple, la pandémie de Covid-19 aggrave de nombreux problèmes existants tels le conflit, les défis macroéconomiques, des inondations dans certains localités et surtout l’invasion de criquets pèlerins. Des difficultés qui coïncident avec le pic de la période de soudure de mai à juillet.

« Cette parfaite tempête menace de pousser encore plus loin des niveaux déjà élevés d’insécurité alimentaire, rendant la perspective de famine encore plus menaçante dans des zones où les combats intercommunautaires rendent l’accès humanitaire difficile, voire impossible », relèvent le PAM et la FAO dans leur rapport.

Même avant la pandémie, le nombre de personnes en situation de grave insécurité alimentaire était estimé à 6,5 millions à cette époque de l’année. Compte tenu de l’impact de la Covid-19, ce chiffre est présentement considéré comme beaucoup plus élevé. La baisse de la production agricole, associée à des prix alimentaires extrêmement élevés et en hausse, a un effet désastreux sur le pouvoir d’achat des populations. La prochaine saison des pluies devrait entraîner un risque élevé d’inondations, en particulier dans la moitié orientale du pays, déjà touchée par des inondations dévastatrices à la fin de l’année dernière.

La région du Liptako Gourma, au Sahel central, est « un autre point chaud important »

En Afrique de l’Ouest, le Rapport mondial sur les crises alimentaires (RMCA 2019) estimait qu’à la fin de l’année 2019, plus de 12 millions de personnes dans 16 pays analysés étaient en situation de crise ou pire dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest au sens large. Selon l’ONU, l’impact de la Covid-19 aggraverait des niveaux déjà alarmants d’insécurité alimentaire dans la région.

Près de 19 millions de personnes devraient se retrouver dans des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë entre juin et août 2020, selon les estimations antérieures à Covid-19. Dans l’ensemble, les premières perspectives pour la saison de culture 2020 restent incertaines en raison de l’insécurité persistante, des effets de Covid-19 et de l’apparition possible de criquets pèlerins et d’infestations automnales de légionnaires.

Au Nigéria, la pandémie de Covid-19 risque d’aggraver les difficultés sociales et économiques, aggravant encore une situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle déjà désastreuse. La zone du Sahel central, et en particulier la région du Liptako Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est un autre point chaud important. Les déplacements internes, provoqués par l’insécurité, atteignent un niveau record dans la sous-région. Ces chiffres devraient encore augmenter en raison de l’escalade prévue des conflits.

L’insécurité et les déplacements sont désormais aggravés par les restrictions imposées par la pandémie de Covid-19. La fermeture des frontières et des marchés a perturbé l’approvisionnement alimentaire, affectant particulièrement les pasteurs nomades et semi-nomades. Cela a entraîné une hausse des prix et une diminution de la disponibilité des produits sur les marchés, ainsi qu’une intensification des tensions intercommunautaires.

En conséquence, l’insécurité alimentaire a augmenté de manière spectaculaire, non seulement pour les personnes déplacées et les communautés d’accueil, mais aussi pour la population dans son ensemble.Cela a accru le besoin d’aide alimentaire, de nutrition et de soutien aux moyens de subsistance.

Plus largement, le coût de l’inaction contre la sécurité alimentaire et les autres conséquences de la pandémie augmentera de manière exponentielle « si la bonne combinaison de secours et d’aide au rétablissement n’est pas mise en œuvre rapidement et à grande échelle ».

« Ne pas agir maintenant serait dangereusement manquer de perspicacité », mettent en garde la FAO et le PAM qui appellent « à une action urgente ». Pour éviter le pire, le PAM renforce son action pour fournir une aide alimentaire à un nombre sans précédent de 138 millions de personnes qui sont confrontées à des niveaux de faim désespérés dans le monde.

Mais le coût de la réponse du PAM à cette insécurité alimentaire croissante est estimé à 4,9 milliards de dollars, avec 500 millions de dollars supplémentaires destinés à prévenir l’apparition de la famine dans les pays les plus menacés. Ce montant représente plus de la moitié du Plan mondial d’intervention humanitaire Covid-19 actualisé, le plus grand appel de fonds de l’histoire des Nations unies, lancé vendredi, pour plus de 10 milliards de dollars.

L'AUTEUR
ONU


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