Société
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Le premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, a procédé le 25 avril 2019, au lancement officiel du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA) au Burkina Faso.
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D’une durée de cinq, ce programme vise à améliorer l’accès, la durabilité, l’efficacité et la responsabilité de la prestation de services d’approvisionnement en eau et d’assainissement en milieu urbain et rural. Mais également, à renforcer la base nationale de connaissances sur la gestion intégrée des ressources en eau et à renforcer le capital humain pour garantir la pérennité de la prestation de services.
A terme, ce sont un million cent soixante mille (1 160 000) personnes qui auront un accès à une source d’eau améliorée, et près d’un million trois cent cinquante mille (1 350 000) personnes qui bénéficieront d’un accès à des infrastructures d’assainissement améliorées. Ainsi, en milieu urbain, le PAEA interviendra dans quatorze (14) centres urbains à savoir : Ouagadougou, Kaya, Korsimoro, Boussouma, Yako, Gourcy, Boussé, Gon-Boussougou, Mogtédo, Béguédo et Tiébélé, Dédougou, Nouna et Bobo-Dioulasso.
En milieu rural, le programme interviendra dans les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et du Sud-Ouest.
Le coût total du PAEA s’élève à 363 millions $ (environ 213 milliards FCFA). Il est financé à hauteur de 300 millions $ par la Banque mondiale; 29 millions $ par le gouvernement burkinabè et 34 millions $ par une contribution nature des ménages. Pour Christophe Joseph Marie Dabiré, ce programme « viendra renforcer les multiples actions déjà entreprises par le gouvernement pour rendre effectif, l’engagement « zéro corvée d’eau » que le président du Faso a pris avec le peuple burkinabè ».
Tout en précisant « qu’au 31 décembre 2018, le taux d’accès à l’eau potable était estimé à 73,4% avec des disparités en fonction des régions, des provinces et des communes. Et que le taux d’assainissement quant à lui est resté à 21,6% ».
Zeinab Dosso (stg)
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