Politique
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mercredi 13 mars, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a fait une sortie publique à son siège à Cotonou, en réponse aux les allégations selon lesquelles elle aurait accordé un traitement de faveur à certains partis politiques contre d’autres, dans l’examen des dossiers de candidatures pour les prochaines législatives.
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Il faudra retenir pour l’essentiel que la CENA est une institution au service de la nation et donc est tenue en tant que telle, à faire respecter la loi électorale. La non capacité à satisfaire les nouvelles exigences procédurales dans la constitution du dossier, ne devrait pas être perçue comme une manœuvre pour écarter certains partis selon l’institution.
« Au terme de ce travail préliminaire, une synthèse globale des observations relevées sur chaque dossier présenté a été faite et soumise à la délibération de la plénière. Il est important de faire noter que les dossiers des partis UDBN et USL n’ont pas fait objet de cet examen en raison de ce que leur déclaration de candidature était incomplète. Seules les déclarations de candidatures de l’Union Progressiste, le Parti du Renouveau Démocratique, Forces cauris pour le développement du Bénin, MOËLE-Bénin ont fait l’objet des observations préliminaires prescrites aux cadres (…) jai rappelé à tous les commissaires, leur devoir d’impartialité, d’objectivité et de neutralité dans l’examen des dossiers soumis à leur attention. C’est sur cette base que les dossiers de déclaration de candidature des partis a fait l’objet d’un examen minutieux en présence de tous les commissaires au regard des observations produites par tous les cadres de la CENA». Lit-ton dans la communication.
Le président Emmanuel Tiando a laissé entendre : « Au regard des décisions prises par la Commission électorale nationale autonome (Céna) nous ne voyons pas en quoi elle a fait preuve de favoritisme envers un parti politique au détriment des formations politiques comme le Parti du renouveau démocratique (Prd)… A la Céna, nous ne nous considérons pas comme des pères fouettards ni comme des préfets de discipline (…) Nous nous comportons comme des personnes qui comprennent les difficultés des partis politiques à surmonter toutes les exigences du nouveau code électoral »
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