Société
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Les journaux centrafricains, parus vendredi, traitent des cas de violences basées sur le genre notés dans le pays mais aussi des mesures du gouvernement visant à rétablir l’ordre.
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L’Agence Centrafricaine de Presse (Acap) annonce que « la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique) se mobilise contre les violences basées sur le genre ».
Selon l’Acap, pour l'année 2019, la Minusca « prévoit de travailler avec les réseaux des organisations de femmes sur l’élaboration d’un plan de travail, notamment les plaidoyers à différents niveaux pour le renforcement du rôle des femmes dans le processus de paix de l’Union Africaine (UA) ».
A titre illustratif, le Réseau des journalistes pour les droits de l’Homme (RJDH) informe qu’ « une fille, âgée d’une trentaine d’années, a été grièvement blessée au crâne par son mari à l’aide d’une machette ». Cette violence conjugale s’est produite à Bossongo, village situé à 40 km de Bangui.
Pour sa part, Centrafric Matin rappelle qu’ « en septembre dernier, une femme a été assassinée par des habitants de Bokanga. Ainsi, pour rétablir la sécurité en Centrafrique, Le Démocrate renseigne que « la loi de programmation militaire (2019-2023) a été votée par l'Assemblée nationale ».
Le Démocrate fait savoir que cette nouvelle loi fixe « les dépenses du ministère de la Défense nationale, notamment celles liées à la dotation des Forces armées centrafricaines (Faca) en logistique dans le cadre de leur mission de protection des populations et de la défense des frontières nationales ».
A l’occasion du vote de la loi de programmation militaire, souligne Corbeau News, « le recrutement de 1300 jeunes, âgés entre 18 et 23 ans, dans les rangs des Faca a été annulé ».
Poursuivant, ce journal précise que c’est Laurent Gon Baba, le président de l’Assemblée nationale qui a demandé purement et simplement cette annulation pour fraude massive.
De son côté, L’Etoile annonce « la fin de la formation spécialisée de 290 policiers ». Tenue du 19 novembre au 19 décembre 2018, ces cours, dispensés par la Minusca à l’Ecole nationale de Police de Bangui, visaient un renforcement de capacités en techniques d’intervention.
A l’issue de la formation, « les 290 stagiaires policiers ont chacun reçu une attestation reconnue par les instructeurs de l’Onu et la police nationale », note ce journal.
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