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Cameroun Politique et crise anglophone en couverture des journaux camerounais


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Les journaux camerounais parus lundi commentent les derniers décrets présidentiels de nominations dans les sociétés publiques, mais aussi la libération, décidée par le même chef de l’État, de 289 personnes interpellées dans le cadre des activités sécessionnistes dans les régions anglophones camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Il y a, depuis vendredi soir, de nouveaux patrons à la Cameroon Telecommunications (Camtel), à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam), à la Mission de développement de la région du Nord-Ouest (Mideno) et à la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), salue le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune qui en consacre tout un dossier.

« Qui sont donc les heureux promus ? » s’interroge Le Jour qui, à l’instar de son confrère, s’emploie à dresser les portraits respectifs de Achidi Achu née Yah Judith, Bertrand Soumbou Angoula, Cletus Matoya et Véronique Moampea Mbio.

Il y a indubitablement du sang neuf apporté à ces entreprises par le président Biya, saluent The Guardian Post et L’Anecdote, cependant que The Star n’y voit qu’un inextricable sac de nouilles à la tête des sociétés parapubliques, qu’on dirait frappées par la malédiction de la mauvaise gouvernance.

«De manière globale, Paul Biya continue dans son élan de promotion des jeunes et des femmes à des postes de responsabilité dans divers secteurs d’activité», commente L’Essentiel, saluant une nouvelle dynamique dans les promotions à divers postes.

En nommant en une journée deux femmes à la tête des entreprises publiques, et deux jeunes à des postes de directeurs généraux et président de conseil d’administration, c’est la parole présidentielle qui se traduit en actes, ajoute le bihebdomadaire.

En portant un homme de 36 ans, à la tête de l’Enam, le président de la République, constate Mutations, concrétise certes sa promesse d’associer la jeunesse à la gestion des affaires publiques, mais en même temps il réveille les vieilles polémiques quant aux mécanismes de nominations à des postes de responsabilité échappant, la plupart du temps, à toute logique.

Le cas Soumbou Angoula est un scandale, s’écrie The Post : non seulement il n’est sorti lui-même de l’ENAM qu’en 2016, mais en plus on lui soupçonne des liens de famille avec la première dame, Chantal Biya, le seul véritable critère ayant milité pour sa promotion.

Dans l’autre sens, Le Messager se penche sur les cas des limogés David Nkoto Emane (Camtel) et John Begheni Ndeh (Mideno), qui, régulièrement cités dans des dossiers de détournements de deniers publics, pourraient bientôt se retrouver derrière les barreaux.

Depuis 2016 en effet, le premier cité, confirme Intégration, est dans le viseur de la justice, avec en bonus une interdiction de sortie du territoire camerounais, sur instruction de Paul Biya, et plus que jamais une imminente descente aux enfers et le début du cauchemar à la suite, il y a 2 ans, d’une mission du Contrôle supérieur de l’État et de la Commission nationale anticorruption (Conac) à la Camtel, qui avaient enquêté et acheminé, à la présidence de la République, des dossiers sulfureux d’irrégularités dans la gestion des fonds, de perception de primes non justifiées et autres fraudes aux frais de missions.

Dans le chaudron anglophone, Paul Biya, selon La Voix du Centre, vient de tendre la main aux sécessionnistes en décidant de la libération, intervenue en fin de semaine dernière, de 289 prévenus. Un acte que L’Essentiel qualifie de «manifestation de la bonne volonté du président de la République de ramener la paix, l’ordre et la sécurité dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest, engluées dans une crise sociopolitique dont les populations vivant dans ces régions n’ont pas besoin».

«Biya joue à nouveau la carte de l’apaisement», confirme L’Indépendant, rappelant que le chef de l’État avait déjà, en fin août 2017, accordé sa clémence à des dizaines de séparatistes dans le cadre de la recherche de solutions à une crise anglophone qui dure depuis octobre 2016.

Mais pour Le Messager, ces libérations à doses homéopathiques semblent également à tête chercheuse : elles aussi jugées pour les mêmes faits de terroriste et d’appel à la sédition, des dizaines d’autres personnes restent derrière les barreaux.



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