Société
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Après les condamnations des pollueurs de l’environnement, près d’une dizaine de pollueurs sonores sont sous mandat de dépôt. La guerre contre l’insalubrité dans la capitale béninoise s’est étendue à la pollution sonore.
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Il ne fait pas bien d’être pollueur de l’environnement (sous toutes les formes), en ces temps à Cotonou. «…L’autre chantier, c’est également la lutte contre la pollution sonore. Vous savez que nos rues sont aujourd’hui envahies de bars, de restaurants, d’églises qui poussent comme des champignons et qui empêchent les gens de dormir. Ce n’est pas normal. La liberté de religion, la liberté d’entreprendre certes, mais il faut respecter les droits des riverains. Il faut faire en sorte que ceux qui ont fini leur travail au bout d’une longue et rude journée puissent en rentrant chez eux retrouver la paix et la quiétude nécessaires. Il y a des lois qui régissent cela et nous allons faire en sorte que ces lois soient également appliquées » avait indiqué le Procureur de la République.
L’acte a été joint à la parole, ainsi, le jeudi dernier un mandat de dépôt a été décerné par le procureur de la république près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Elonm Mario Pierre-Cécile Metonou, contre 9 personnes. Ces présumés pollueurs sonores sont accusés de « non-respect des horaires légaux fixés aux bar-restaurants et autres secteurs d’activités qui générèrent assez de bruits ». Une descente inopinée sur le terrain de la police républicaine a permis de saisir plusieurs équipements de sonorisations et l’interpellation des promoteurs de bar-restaurants.
Alors, « les consignes ont été données à toute l’équipe: le commissaire central et les commissaires d’arrondissements ainsi que le commissaire en charge de la lutte contre la pollution, pour que la répression se poursuive… Nous ne nous arrêterons pas tant qu’il n’y aura pas de changement significatif dans les habitudes des Béninois » rassure le procureur.
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