Société
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Jeter les ordures dans les rues de la capitale béninoise est désormais punissable. Déjà plus d'une dizaine de Béninois mis sous mandat de dépôt pour insalubrité et pollution de l’environnement.
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A Cotonou, les interpellations la semaine dernière des jeteurs d’ordures sur les voies publiques se chiffrent à 17 personnes. Dans le rang des interpellés, une douzaine a été présentées au procureur de la République pour faits «d’incivisme et de pollution de l’environnement ». Certains pour avoir déversé les vidanges de fosses septiques dans des caniveaux et d’autres pour avoir jeté des ordures ménagères dans des domaines publics.
Les médias nationaux renseignent qu’au «cours de l’interrogatoire, les mis en cause à l’instar des cinq (05) ne sont pas arrivés à convaincre le Procureur de leur innocence par rapport aux faits portés contre eux ». A l’audience du mercredi dernier, le juge Robert Codjo a prononcé plusieurs condamnations. Il s'agit de peines de prison de 15 jours à 6 mois et d'amendes allant de 20 à 80 mille.
A travers ces premières interpellations, la phase de répression dans le cadre de la politique de lutte contre l’insalubrité est activée. Elles devraient servir de leçon aux fautifs et d’avertissements pour ceux qui seront tentés de désobéir à la règle.
Rappelons que cette lutte contre l’insalubrité à Cotonou est menée par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou et les officiers de police judiciaire.
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