Société
|
|
A compter du 18 décembre prochain, au total 123 agents de la société nouvelle de presse et d'édition de Côte d'Ivoire (SNPECI) seront mis au chômage. Ce licenciement collectif s’explique par des raisons économiques que traverse l’éditrice du journal Fraternité Matin.
|
« La SNPECI connaît depuis des années de nombreuses difficultés ayant conduit à l'adoption d'un plan de restructuration débouchant sur un problème de réduction des effectifs. La phase de départs volontaires ayant pris fin, le licenciement pour motifs économiques s'impose à la direction générale comme option ultime pour permettre les ajustements d'effectifs nécessaires au redéploiement efficace des autres composantes du plan envisagé» indique une note de ladite société que cite l’Agence Africaine de Presse. Après la phase de 32 départs volontaires, le licenciement collectif de 123 agents dont 11 journalistes « s’impose » à la SNPECI comme moyen de subsister. Ces agents devraient donc quitter l’entreprise le 18 décembre 2018.
Du directeur général adjoint, de ladite entreprise, Nouho Abdel Serge on note que les pertes cumulées s’évaluent à « -2,3 milliards FCFA sur la période 2012-2017 portant ainsi les déficits cumulés de l'entreprise à -10 milliards FCFA à fin 2016». Les 123 licenciés sont issus des agents ayants des emplois à faible revenus, les effectifs faiblement qualifiés et les salariés en situation particulière.
|
|