Société
|
|
La première phase de l’Enquête nationale sur le cheptel (ENC1) est effective depuis le lundi dernier, après le lancement officiel du ministre des Ressources animales et halieutiques. Ainsi, du 19 novembre au 28 décembre les agents commis à ladite enquête sillonneront les ménages du pays.
|
Le secteur de l’élevage représente « la composante la plus dynamique et porteuse de croissance du secteur primaire» relève le ministre en charge des ressources animales. A cet effet, la réalisation de cette enquête vise plusieurs objectifs dont l’actualisation les effectifs du cheptel par région, la mise à disponibilité de données fiables dans le secteur et l’évaluation de la contribution du secteur à l’économie nationale. Le travail de terrain se fait par 1200 enquêteurs, 300 contrôleurs, 370 superviseurs communaux, 45 provinciaux, 13 régionaux et 26 nationaux.
Notons qu’en 2017, la commune de Mogtédo était la zone la plus forte en potentialité d’élevage avec 233 489 bovins, 446 423 caprins, 379 570 ovins et 1 068 489 volailles. Cependant, le secteur est souvent confronté à d’énormes difficultés comme: les maladies qui déciment les bovins, le manque de points d’eau pour abreuver le bétail, de projets pour accompagner les acteurs, de pistes de transhumance, l’utilisation nocive des herbicides pour le cheptel et la construction inachevée du marché de bétail de Mogtedo.
Selon les chiffres de la FAO en 2017, l’élevage contribue à 25% au Produit intérieur brut (PIB), employant en moyenne plus de 80% de la population active.
|
|