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Cameroun Crise anglophone et justice en couverture des journaux camerounais


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

La crise anglophone s’invite de nouveau dans les colonnes des journaux camerounais parus vendredi, qui explorent également des sujets liés à la justice et à la liberté de presse.

Les choses semblent bouger sur le front de la crise anglophone, si l’on en croit Le Quotidien de l’Économie qui annonce, pour le 21 novembre prochain, l’ouverture de la Conférence destinée à rechercher les voies et moyens d’un retour à la paix après plus de deux ans de conflit.

Cette assise, que le gouvernement semble ne pas voir d’un très bon œil, est, rappelle la publication, entre autres organisée sous l’égide du cardinal Christian Tumi dont on ne peut pas dire qu’il soit un grand ami du régime.

La question anglophone s’est d’ailleurs invitée dans la Chambre des Lords en Grande Bretagne, qui selon The Guardian Post vient de prescrire au gouvernement anglais de s'attaquer à la question, appelant à des actions concrètes au lieu de simples discours.

Dans le même ordre d’idées, la Chambre haute du Parlement britannique non seulement soutient toutes les initiatives allant dans le sens du règlement du conflit sécessionniste, mais en plus souhaite que le Commonwealth, l’organisation des pays ayant l’anglais en partage et dont le Cameroun est membre, fasse pression pour que le président Biya convoque un dialogue franc, inclusif et sincère.

Le plus préoccupant, aujourd’hui dans cette crise anglophone, renchérit Le Jour, c’est le risque grandissant d’enrôlement des enfants soldats par les sécessionnistes, une éventualité qui émeut d’autant plus les Nations Unies que, selon The Guardian Post, l’arrêt de l’école dans cette partie du pays a généré des milliers de jeunes oisifs, un bon vivier pour toutes les guérillas du monde.

Pendant que les morts et les blessés se comptent par centaines, le disposition hospitalier est également en état de dégénérescence avancée, souligne le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, sur la base des données du ministère de la Santé publique qui entend remettre à flot les 40 à 50% du dispositif actuellement en état de délabrement avancé.

Avec qui donc le gouvernement peut-il engager le dialogue ? s’interroge Émergence sur un conflit manifestement sans issue mais qui continue à faire couler le sang et à semer la désolation.

Le quotidien à capitaux privés est d’autant plus préoccupé que, la veille, la demande de mise en liberté provisoire a été refusée, la veille au leader sécessionniste Sisiku Julius Ayuk Tabe et à 9 de ses lieutenants.

Autoproclamé président de la république fantoche d’Ambazonie depuis le 8 juillet 2017, cet ingénieur informaticien, ancien employé de l’opérateur d’électricité avait, rappelle la publication, été extradé du Nigeria en janvier dernier.

Pendant ce temps, rapporte InfoMatin, Paul Biya consulte pour le nouveau gouvernement avec, en arrière plan, le souci de renouvellement et de rajeunissement du personnel qui, à en croire des indiscrétions, l’amène aujourd’hui à prospecter jusque dans les rangs de la diaspora.

C’est dans la perspective de grand chambardement que le cadet du chef de l’État, Pierre Meba, semble, à en croire L’Épervier, devenu l’un des hommes les plus consultés et les plus courtisés du pays.

Sous pression permanente, écrit cet autre quotidien à capitaux privés, beaucoup ont jeté leur dévolu sur la famille présidentielle pour être nommés ou maintenus aux affaires, quand d’autres ont pris le chemin des marabouts et charlatans.

Un qui est privé de la liberté d’aller et de venir, c’est le journaliste Michel Biem Tong à qui Mutations consacre sa principale manchette : accusé d’outrage au président de la République, le promoteur du site d’information Hurinews, qui se dévoue à la défense des droits de l’homme, est écroué depuis jeudi à la prison centrale de la capitale, Yaoundé.

Après Mimi Mefo, rédactrice en chef adjoint de la chaîne de télévision Équinoxe incarcérée, puis libérée au bout de 3 jours sur instructions du chef de l’État, voici, s’émeut Émergence, un autre homme de média pourchassé par le pouvoir de Yaoundé, poursuivi pour déclarations mensongères et apologie d’actes de terrorisme.




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