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Gabon Convalescence d’Ali Bongo : Emmanuel Issozé Ngondet prendra-t-il ses responsabilités ?


Politique

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En état de santé fragile, Ali Bongo pourrait-il toujours assumer ses fonctions ? La question fait l’actualité. Mais surtout il reste à savoir comment la population réagirait en cas de vacance (officielle) du pouvoir.

Depuis une semaine, la maladie du président gabonais l’empêche de diriger le pays. La durée de sa convalescence à l’étranger n’étant pas clairement fixée, Ali Bongo poursuivrait son mandat, si les institutions ne déclarent pas son incapacité à le terminer. La Constitution du Gabon prévoit, en son article 13, que le président du Sénat doit assurer l’intérim, jusqu’à l’organisation d’une élection présidentielle dans les 30 ou 60 jours au plus tard, à compter de la date du constat de la vacance. Selon le porte-parole d’Ali Bongo Ondimba, le chef de l’État gabonais est en convalescence depuis le 24 octobre. Une information livrée, quatre jours après, sous la pression des réseaux sociaux. Peu convaincant, le communiqué du jeune Ike Ngouoni a été vivement critiqué au sein de la population.

Chef du gouvernement, Emmanuel Issozé Ngondet ne semble pas vouloir parler de la santé de son patron. Or, selon la Constitution, c’est le Premier ministre qui doit saisir la Cour constitutionnelle en cas d’empêchement du Chef de l’État à assumer sa fonction. Le gouvernement détient-il une information qu’il refuse d’annoncer au peuple ? Le régime souhaiterait-il maintenir Ali Bongo au pouvoir malgré une santé douteuse ? Plusieurs éventualités se profilent à l’horizon. Jusqu’ici, seul le porte-parole du Palais présidentiel a véritablement évoqué le problème. Mais sa dernière communication remonte au dimanche 28 octobre. Il avait pourtant promis que « la présidence de la République, seule source d’informations fiables, communiquera régulièrement sur l’état de santé de Son Excellence monsieur le président de la République… », pourtant quatre jours se sont déjà écoulés. La loi fondamentale ne définissant pas un délai clair sur le moment du constat de la vacance du pouvoir, le comportement des dirigeants laisse entrevoir qu’ils ne saisiraient pas la garante de la constitution malgré l’état du président..

En dehors de quelques réactions effarouchées, l’opposition gabonaise semble hésiter à réagir pour demander clairement au gouvernement la vérité sur la santé du fils d’Omar Bongo. Considéré comme leader de l’opposition, Jean Ping et sa coalition sont terrés dans un mutisme profond. Or, la tranquillité actuelle du pays apparaît assez délicate. Le climat hérité des violences post-électorales ne s’était pas encore totalement dissipé au Gabon comme ailleurs. À Paris, les « résistants », soutiens de Jean Ping, ont tenu une nouvelle manifestation, mercredi 31 octobre, devant le Quai d’Orsay, réclamant le transfert de pouvoir vers leur « président élu ». Ce nouveau rassemblement pourrait être le point de départ d’une série de mouvements à Libreville et en France pour ceux qui estiment que l’ancien président de la Commission de l’Union africaine est l’élu de la présidentielle d’août 2016. Le pays pourrait donc plonger dans une profonde crise, au cas où la population se sentirait lésée dans les décisions prises en cas de vacance de pouvoir.

En 2009, suite à l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, successeur de son défunt père, des violences éclatèrent, surtout à Libreville et Port-Gentil. L’opposition avait déploré de nombreux morts. Le scénario fut quasiment identique en 2016. Officiellement le gouvernement annonça 4 morts, alors que les opposants en évoquaient des centaines.

GMN

Source: Gabon News



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