Diplomatie
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« Le gouvernement condamne les violations des droits humains et les pertes en vies humaines provoqués lors de ces expulsions effectuées au mépris des accords existant en la matière », c’est en substance la réaction du gouvernement congolais en Conseil des Ministres ce mardi.
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En toile de fonds de cette brouille entre les deux pays, l’expulsion des ressortissants de la RDC par les autorités angolaises. En tout, l'Angola a expulsé 200.000 Congolais, dont 30.000 "brutalement" et avec des "pertes en vies humaines", soutient le gouvernement kinois.
L’Angola en revanche soutient que ce départ massif des ressortissants congolais était volontaire et s’inscrit dans le cadre de son opération contre l’immigration clandestine. Ce que réfute l’autorité congolaise en ces mots :
« 160.901 Congolais sont rentrés volontairement au cours de ces dernières semaines vers la province du Kasaï, 27.971 compatriotes ont été expulsés brutalement, 1.966 vers la province du Kwango ainsi qu'un nombre non encore déterminé qui ont été expulsés vers le Kwilu dans des conditions très précaires", dénonce le gouvernement.
Celle-ci déplore le non-respect de « l’information préalable » qui stipule que « tout pays qui procède à l'expulsion de migrants irréguliers, d'en informer préalablement le pays d'accueil des personnes à expulser, en vue d'une meilleure prise en charge de ces dernières ».
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