Politique
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A l’appel de l’UFDG, la journée ville morte du premier jour des deux annoncés, a été diversement suivie à Mamou. Si d’un côté le mot d’ordre a été suivi, de l’autre, des citoyens sont allés vaquer librement à leurs occupations.
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C’est le constat fait par le site d’informations guineenews.org dans la grande ville de Mamou. Selon le journal, du côté de la Nationale qui traverse la ville, l’animation était à la normale hier. Quelques citoyens interrogés par le confrère disent n’avoir rien à avoir avec le mot d’ordre qui ne leur apporte visiblement rien.
« Du côté de la rue commerciale, l’impact de la ville morte est perceptible. Les boutiques en grande partie étaient fermées. Pas d’étalagistes dans les principaux hangars, le long de cette rue. Les personnes qui y ont ouvert, parlent de service minimum », rapporte le journal en ligne. Ce sont les mêmes échos dans certains quartiers de Conakry favorables à l'opposition.
Pour rappel, l’UFDG a lancé ces deux jours de ville morte pour protester contre la lenteur et la zizanie dans l’installation des exécutifs communaux. Ce nouvel appel à la mobilisation est lancé huit mois après des élections locales en février qui font toujours débat. L'opposition guinéenne avait dénoncé des fraudes et contesté les résultats du scrutin.
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