Choix de l'éditeur  | Version digest   
Maghreb  |  Afrique de l'Ouest  |  Afrique Centrale  |  Afrique de l'Est  |  Afrique Australe  |  Ocean Indien  
L'actualité de toute l'Afrique en continu
Home | Politique | Sport | Société | Economie | Revue de presse | Opinions   

Maroc Politique, économie, enseignement et social au menu des quotidiens marocains


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires aux relations Maroc-Chine, à la rentrée sociale, à l’opération « Un million de cartables », à la lutte contre la corruption et aux Investissements Directs Étrangers (IDE).

+Le Matin+ cite le chef de gouvernement, Saad-Eddine El Othmani qui a affirmé, lors du 3ème sommet du forum sur la coopération sino-africaine à Pékin, que le Maroc s’engage à renforcer le partenariat stratégique entre la Chine et les pays africains, avantageux pour les deux parties, tout en exprimant la disposition du Royaume à continuer l’action commune, la coopération, la promotion de l’investissement et la relance de l’économie, et ce dans le respect total de la souveraineté des États, de leur intégrité territoriale et du principe de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’intéresse à la rentrée sociale au Maroc, soulignant qu’une rentrée sociale mouvementée attend le gouvernement, avec des grèves en série et un dialogue social à l’arrêt. Ainsi, alors que les écoles ont rouvert mercredi, les rues de Rabat sont toujours le théâtre d’un bras de fer entre le gouvernement et les enseignants contractuels.

Et, pour ne rien arranger, le retour des vacances s’accompagne également, cette année, d’une polémique autour de l’introduction de certains termes en «darija» dans les manuels scolaires d’arabe de l’enseignement primaire.

La Santé et le Transport connaissent, de même, un mouvement de grève en cette rentrée sociale, ajoute le quotidien.

Concernant les enseignants contractuels, le gouvernement estime que les termes de leur contrat sont clairs depuis le début, précise le journal. L’Exécutif a d'ailleurs réagi en rassurant les contestataires à propos des garanties que leur offre leur statut.

Pour ce qui est du mouvement social chez les «blouses blanches», la situation n’est pas plus reluisante. Les médecins, infirmiers et techniciens du ministère de la Santé ne sont pas près de baisser les bras, eux non plus, dans le conflit qui les oppose au ministre de tutelle Anas Doukkali. Ils projettent à nouveau de paralyser les établissements de santé, exception faite des services des urgences et de réanimation, à coup de grèves nationales dont les dates n’ont pas encore été annoncées.

Pourtant, note le journal, le Souverain a bien insisté, dans le dernier discours du Trône, sur la nécessité d'une reprise du dialogue social dans la sérénité et en toute responsabilité. Malgré cet appel à l’ordre, souligne Allal Belarbi, dirigeant syndical (CDT), l’année démarre dans le même climat d’inquiétude qui a caractérisé la fin de l’année dernière. Le dialogue social reste un simple slogan, faute de clarté, de diagnostic et d’actions, ajoute le responsable syndical.

+Assabah+ constate que l'opération « Un million de cartables », qui devait démarrer mercredi 5 septembre, trébuche. Cette initiative royale, qui constitue le plus important programme de soutien à la scolarisation et est financée par le Fonds de la cohésion sociale, risque d’être suspendue. Les élèves bénéficiaires (plusieurs millions d'enfants issus de milieux défavorisés) pourraient ainsi se retrouver avec des cartables vides, certains partenaires de cette opération n’ayant pas honoré leurs engagements financiers, rapporte Assabah dans son édition de ce jeudi 6 septembre.

Le quotidien indique ainsi que seuls 9 des 22 partenaires initiaux continuent de soutenir financièrement le programme. Durant la période allant de 2008 à 2015, les apports du ministère de l’Economie et des finances et ceux du ministère de l’Intérieur ont augmenté, alors que ceux du groupe Al Omrane et du Crédit agricole ont enregistré une baisse. D’autres partenaires se sont, pour leur part, désengagés. C’est pour cette raison que les dettes afférentes à l’opération ont atteint, à la fin de l’exercice 2016, quelque 383 millions de dirhams.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que la lutte contre la corruption s’est nettement renforcée avec la mise en place d’un numéro vert, qui garantit l’anonymat des dénonciateurs. En effet, ce numéro, qui accueille environ 300 dénonciations d’actes de corruption par semaine, continue de faire tomber les corrompus dans tous les secteurs d’activité liés aux services aux citoyens. Pas moins de trente-sept cas ont été recensés jusqu’à présent, rapporte le quotidien. Il s’agit de cas de flagrants délits de corruption, de chantage et d’escroquerie, précisent les sources du quotidien.

Sur la base de ces chefs d’accusation, les mis en cause ont été poursuivis, en état de détention, par les différents tribunaux du Royaume. Les verdicts émis par la justice vont, dans la plupart des cas, de l’acquittement à une année d’emprisonnement ferme, en passant par des amendes. Les sources du journal révèlent que, parmi les trente-sept affaires retenues par les services compétents et jugées par la justice, six concernent la ville de Marrakech, tandis que quatre autres ont été traitées dans la région de Casablanca.

Quant aux mis en cause, les mêmes sources du quotidien font savoir qu’ils exerçaient au sein du corps des agents d’autorité, des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, de la fonction publique, de la sûreté nationale, de la gendarmerie royale et de la santé, en plus des intermédiaires et des experts. Dans ce lot, figurent deux femmes de la région de Marrakech. L’une est vice-présidente d’une commune et a été prise en flagrant délit de corruption pour un montant de 2.000 dirhams, tandis que l’autre est une employée de la commune de Tamansourt, sanctionnée aussi pour corruption, pour une somme de 200 dirhams.

+Akhir Saa+ relève que le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a baissé de 25,2% à 12,67 milliards de dirhams à fin juillet 2018, contre 16,93 milliards H lors de la même période un an auparavant.

Selon l’Office des changes, cité par la publication, ce résultat s’explique par la hausse des dépenses (+1,747 MMDH) conjuguée à une baisse des recettes à près de 2,517 milliards DH. S’agissant des recettes des Marocains résidant à l’étranger (MRE), elles se sont améliorées de 5,4% à plus de 37,65 milliards DH au titre des sept premiers mois de 2018, contre 35,70 milliards DH lors de la même période de l’année dernière.



Autres titres
République Centrafricaine Visite de haut-niveau à Bangui: des leaders religieux prêchent pour un dialogue inclusif 
Burkina-Faso Chambre des métiers de l'artisanat: les 95 élus de la 3e mandature sont connus 
Bénin Soutien du gouvernement béninois aux couches vulnérables: 45 personnes handicapées formées reçoivent leurs attestations 
Plus de nouvelles



RECHERCHE
Maroc Covid-19: les vols de et vers la France et l’Espagne suspendus jusqu’à nouvel ordre 
Maroc Le patronat finance un projet de formation professionnelle 
Maroc Artisanat: le savoir-faire ancestral du continent, à portée de clic du 01 Mars au 30 Avril 

TOUTE L'ACTUALITE
► POLITIQUE
► SPORTS
► SOCIETE
► ECONOMIE ET FINANCES

CONTRIBUTIONS
► OPINIONS
► CHRONIQUES
► ANALYSES
► Envoyez-nous vos contributions
Afrique : Toute l'Afrique
Afrique du Nord : Algérie   Maroc   Tunisie
Afrique de l'Ouest : Bénin   Burkina-Faso   Côte d'Ivoire   Ghana   Guinée   Mali  
Nigeria   Sénégal   Togo
Afrique Centrale : Burundi   Cameroun   Centrafrique (Rép)   Congo   Congo RDC   Gabon  
Rwanda   Tchad

© EXIN MEDIA. | Contactez-nous | Mention légale | Partenaires