Société
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Quelques mois après la suspension de la grève, les agents de l’audiovisuel public remettent sur la table, leurs revendications.
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Les programmes de radio et de télévision publiques connaissent de nouvelles perturbations, en raison d’une grève des travailleurs. Une nouvelle « grève illimitée » avec "effet immédiat" a cours depuis mercredi. Le Syndicat des professionnels de la communication (Syprocom), pour cette période entend se limiter au service minimum. « Ce service minimum va observer la diffusion d'un journal télévisé et parlé d'une durée de cinq minutes par jour ne comprenant que les activités du chef de l'Etat » a-t-on précisé.
Au nombre des revendications à l’origine de ce débrayage, on note: le non-paiement de plusieurs mois de frais de production, la prime de rendement, la redevance audiovisuelle et cinématographique et l'application du statut particulier de la communication. « Il n'est plus question de travailler dans ces conditions, car nous ne travaillons pas comme les autres fonctionnaires », a indiqué Edgar Nziembi Doukaga, le vice-président du Syprocom.
Pour les mêmes revendications, les les agents du groupe Gabon-Télévisions et de Radio-Gabon avaient observaient en début d’année une grève illimitée suspendue en mai dernier.
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