Politique
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Contrairement à Jean Pierre Bemba, Moise Katumbi n’est pas rentré en RDC comme annoncé. Les frontières de son pays lui sont restées fermées, sous l’exigence d’un visa.
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Le retour au pays de Moise Katumbi en vue du dépôt de son dossier de candidature pour la présidentielle prochaine a été empêché. L’opposant et sa suite sont bloqués à la frontière entre la Zambie et la RDC depuis le vendredi 3 août dernier. Selon Delly Sessanga, secrétaire général de cette plateforme « Ensemble à l’élection présidentielle », il est exigé du congolais Moïse Katumbi, un visa d’entrer en République Démocratique du Congo.
« Ça c’est une grande première internationale de voir que les autorités nationales exigent de leurs propres compatriotes d’avoir un visa comme si au moment où ils naissent on leur demande un papier pour naitre. Nous étions quand même assez surpris par les propos du gouverneur », a déploré dimanche, Mr Delly Sessanga, au sorti d’une rencontre avec le gouverneur du Haut Katanga. L’ancien gouverneur du Katanga Moise Katombi, était annoncé le vendredi au pays, pour ensuite déposer samedi, sa candidature à l’élection présidentielle de décembre prochain.
L'affaire Katumbi suscite plusieurs réaction dont celle de l'ancien chef rebelle, J P Bemba. Rentré, le mercredi dernier après 11 ans, l’ex-vice-président de RDC, Jean Pierre Bemba s’est exprimé sur le blocage de Mr Katmbi. iI a invités les autorités congolaises à œuvrer pour le caractère inclusif de la prochaine élection. « Moïse Katumbi est un acteur politique majeur dans ce pays. Il a du soutien. Je pense qu’il n’est pas bon qu’on exclue des opposants, des acteurs politiques ; surtout lorsque le souverain primaire est le seul à décider de qui doit être son dirigeant. J’en appelle aux autorités du pays pour clamer le jeu, faire en sorte que ces élections qui se préparent soient inclusives. »
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