Economie et finances
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Le Groupe de la Banque mondiale a adopté, le 5 juillet, son cadre de partenariat (CPF) avec le Burkina Faso pour la période 2018-2023. En vertu de ce nouveau cadre qui guidera l’action du Groupe pour accompagner le pays dans la mise en œuvre de son Plan national de développement économique et social (PNDES), le Burkina Faso bénéficiera de plus de 2 milliards $ en dons et crédits concessionnels.
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Selon Cheikh Kanté (photo), responsable des programmes de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, « lors de la table ronde sur le financement du PNDES à Paris en décembre 2016, le Groupe de la Banque mondiale avait pris l’engagement d’accompagner le Burkina Faso dans la mise en œuvre de son plan de développement ambitieux. À ce jour, ce sont plus de 800 millions de dollars qui ont été alloués au pays. Au total, grâce à ce nouveau cadre, plus de 2 milliards de dollars en dons et crédits concessionnels seront injectés dans l’économie burkinabè, avec notamment un financement record de 300 millions de dollars récemment alloué au secteur stratégique de l’eau et de l’assainissement ».
Plus précisément, le CPF prévoit de contribuer, au cours des six prochaines années, à la création d’emplois et à l’accélération de la croissance, au renforcement des investissements dans le capital humain (qui comprend la santé, l’éducation et le développement de la petite enfance) et au développement de la protection sociale au Burkina Faso.
Notons que le CPF s’organise autour de l’intervention coordonnée de toutes les institutions du Groupe de la Banque mondiale. L’Association internationale de développement (IDA) apportera les financements nécessaires. La Société financière internationale (IFC) servira de levier pour attirer le secteur privé et l’Agence multilatérale pour la garantie des investissements (MIGA), se chargera de promouvoir l’investissement direct étranger.
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